Bébé-mouette: Pour en finir avec la censure

Censure! Le terme est tombé comme un couperet de guillotine. L’anathème nous frappe, nous sommes un censeur, un vil inquisiteur, un nazi, un pic, un cap, une péninsule.

Mais quelle censure? Le Musée a-t-il été contraint en quoi que ce soit? Le directeur, M. Bernhard Fibicher, reconnaît sur les ondes de la RSR n’avoir subi aucune pression et que le retrait temporaire est conséquent à "une décision du Musée lui-même et du Conseil de Fondation".

Si les responsables du Musée ont décidé d’un retrait, c’est donc en pleine possession de leurs droits et libertés, mais c’est surtout confronté à la réalité d’une faute professionnelle d’une rare ampleur dans le monde de l’art: L’ignorance totale quant à la provenance et à la composition des oeuvres exposées. Et de s’offusquer lorsque la brebis galeuse ne se contente pas de payer son entrée et de passer son chemin. Ces gens disent vouloir susciter en nous des réactions, et quand nous réagissons enfin, c’est un scandale. N’est-ce pas cela la vraie censure, forcer les gens à se taire et leur nier le droit de poser des questions? 

Nos questions, nos inquiétudes ont été ignorées, rejetées, censurées par les autorités du musée, du Crédit Suisse, de la ville, du canton et de la Confédération et par M. Uli Sigg. Nous avons donc été demander de l’aide à celle qui est censée garantir les droits de tous et non les contraindre, la Justice.

Si MM. Fibicher et Frehner voient dans la Justice une menace et une censure, c’est alors qu’il y a un vrai problème et que leur conscience n’est pas en paix -et pour cause- mais ce problème n’est sûrement pas de notre fait.

Nous estimons avoir autant de droits que les responsables du Kunstmuseum, pas plus mais pas moins non plus.

Puisque nous sommes dans la censure, parlons de l’attitude partiale de certains médias, Le Temps, le Blick, qui transforme habilement un citoyen lambda en salaud de Valaisan néo-inquisitorial, attitude assez peu éloignée de l’esprit de certains commentaires que l’on peut lire à notre encontre sur ce site même. Parlons des insultes continuelles, du rejet discriminatoire systématique de notre personne pour pouvoir se défaire, sans devoir y soumettre son raisonnement, des questions que nous posons; questions légitimes, l’attitude du musée en est la preuve. Parlons encore des menaces récurrentes de violence… Est-ce là l’attitude de personnes se sentant à l’abri de la Justice?

Thomas More a dit, peu avant son incarcération, alors qu’on menaçait de le traîner en justice: "Si c’est de la Justice qu’on me menace, alors je n’ai rien à craindre".

2 réponses à Bébé-mouette: Pour en finir avec la censure

  1. Svenhought dit :

    Bien répondu et bien visé, Monsieur le Webmestre. Tout ce petit monde bien-pensant et bien-faisandé qui gravite autour des musées est à vomir de suffisance, de paresse et d’inculture.
    Le terrorisme verbal reste l’apanage de tous ces révolutionnaires en escarpins ou en savates, plus courtisans qu’aucun duc ne fut jamais, plus conformistes qu’aucun bourgeois ne fut jamais. N’ayant rien, ni dans la tête, ni dans la conscience, mais s’étant adjugé le privilège exclusif de la critique d’autrui, leur obsession est toujours de faire taire leurs détracteurs, par tous les moyens.
    Tout comme leurs ancêtres, les pseudo-philosophes du 18ème, qui passèrent leur vie à parler de censure tout en étant les pires censeurs de cette époque (voir l’affaire Fréron).

  2. Labigmouche dit :

    En parlent de Fréron vous faites référence à cette époque à laquelle Voltaire, père la morale en chef, dénonçait l’esclavage tout en investissant son argent chez les négriers, vous voulez parler de cette époque formidable ou les mouettes avait toujours des têtes de mouettes et les philosophes des têtes de c…

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