De l’art, encore de l’art, toujours de l’art

Dans la plus pure lignée de Xiao Yu, un lecteur nous envoie cet article de la BBC du 30 décembre 2002 relatant la diffusion sur la chaîne britannique Channel 4 d’un documentaire, intitulé Beijing Swings, montrant un homme en train de boire du vin ajouté d’un pénis amputé ou l’artiste chinois Zhu Yu en train de mordre dans le corps d’un foetus préalablement braisé

Dans l’interview, Yu se prétend chrétien et déclare ne connaître aucune religion ni aucune loi interdisant le cannibalisme.

Quelques esprits chagrins ont bien tenté une vague protestattion mais ont vite été rappelé à l’ordre: C’est de l’art.

Vous trouverez ici (v. commentaires), sur le site de Temps de grands esprits "ouverts" pour justifier ce type de démarche: "Ce n’est pas gratuit: les artistes explorent à leur manière l’émergence de l’individualisme, de l’appropriation du corps, et posent la question du statut des morts. L’intérêt de ces artistes est d’avoir traduit l’extraordinaire violence des transformations économiques et sociales en cours en Chine".

C’est de la langue de bois, rien d’autre, dans le but de disculper l’inavouable; nous n’acceptons pas un tel discours. Devant un tel subjectivisme, qui pourra encore, philosophiquement, prendre la décision de jeter en prison un pédophile, un tueur en série, un cannibale qui invoquera la démarche artistique dans le but de dénoncer la société de consommation ou autres foutaises.

On voit d’ici les chevaliers blancs des contes de fée en train d’expliquer à la population, par voie de presse, que, oui n’est-ce pas, l’ogre de la grande forêt est en fait une critique vivante de nos incohérences et symbolise les peurs et les tabous que nous devons surmonter etc…

ATTENTION! IMAGES INSOUTENABLES. INTERDIT AUX MOINS DE 21 ANS ET A TOUTES PERSONNES SENSIBLES, CARDIAQUES ET, SUROUT, ENCEINTES! Nous ne les mettons en lien que dans le seul but que la vérité sorte enfin et qu’aucun relativisme hypocrite ne vienne plus nuire à la réalité nécessaire du message dont nous sommes porteurs. Pardon de vous montrer ces horreurs mais ceux qu’une tête amputée de foetus ne choque plus finiront peut-être par comprendre le sens de notre action, le besoin de limites. Qui nous traitera encore de censeur après cela? Quel journaliste parlera encore de notre "saine indignation" comme d’un réflexe bigot?

Le "mangeur d’homme" de Zhu Yu  ici, ici et ici

ASSEZ!

Info Tam-Tam merci à AD

1 réponse à De l’art, encore de l’art, toujours de l’art

  1. Jacques dit :

    Depuis longtemps j’avais envie de vous féliciter pour votre site –
    découvert grâce au salon beige -.

    Malgré mes 74 ans et une leucémie, je suis votre site avec
    enthousiasme et je pense comme vous qu’il y en a assez de cet art de m… subventionné pour produire des imbécillités ou des horreurs.

    Bravo et merci

    Jacques

    —–
    Le bonheur n’est pas le but mais le moyen de la vie. – Paul Claudel

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