Aux USA: Etre critique envers le gouvernement peut mener droit à l’asile

Une nouvelle qui en dit long sur l’avenir des libertés dans la "plus grande démocratie du monde": Une commission d’experts gouvernementaux vient de signaler l’émergence d’un mal nouveau, la Phobie anti-gouvernementale. Le trouble serait des plus virulents et plus de 5% de la population américaine en serait déjà victime.

Les premiers symptômes seraient une défiance envers l’Etat et ses représentants; la cause première: certains ouvrages, journaux, publications diverses et autres sites internet…

Le patient se considère toujours comme "patriote" et certains spécialistes ont pu constater l’importance de la question religieuse chez une grande proportion d’entre eux.

Lorsque le mal se développe, le patient se met à réfléchir et à rechercher des corrélations entre les membres du gouvernement et certains groupes d’influence ou intérêts privés. Si l’on intervient pas rapidement, le patient sombre alors dans une "political paranoia mental desease", entendre par là qu’il a perdu toute confiance dans les institutions.

Une thérapie? Les électrochocs ou du moins l’internement prolongé pour de longues et laborieuses scéances de "déprogrammation".

En attendant, en guise de prévention, les experts de l’Etat proposent la mise en place d’un numéro vert – une excellente idée si vous voulez voir débarquer l’ambulance du FBI dans la demi-heure – et un test de dépistage. 

L’article est signé par un certain Ivor E. Tower (Ivory Tower, tour d’Ivoire), vous l’aurez compris, il s’agit un hoax (canular) monumental, mais ça a l’air si vraisemblable et c’est si proche de ce qu’on peut lire chez Soljénitsyne que la blogosphère a marché au pas de charge.

L’article du Journal of Clinical Psychiatry (en anglais).

Le test: Suis-je un dangereux phobique du gouvernement?

Tam-tam, merci à BB

 

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