Les Suisses ont les pieds dans l’eau et l’ONU ne trouve rien de mieux à faire que de leur adresser des critiques; niveau aide en cas de catastrophe on a connu mieux! Salvano Briceno, directeur de la stratégie pour la prévention des catastrophes naturelles de l’ONU a critiqué hier le manque de préparation aux inondations de la Suisse.
Dans un communiqué diffusé mercredi à Genève, Salvano Briceno a déclaré "avoir été surpris d’apprendre que les gens ont été avertis seulement à 02h00 du matin en Suisse, lorsque l’eau avait déjà envahi leurs maisons. Le système d’alerte n’a pas fonctionné de manière correcte", selon le communiqué de l’Onu.
Le fonctionnaire onusien, qui dit tenir ses informations uniquement de ce qu’il a pu voir à la télévision, a relativisé ses propos un peu plus tard à l’émission Forums (10′) de la Radio Suisse romande. "L’alerte n’a pas fonctionné dans un village seulement. Au contraire, partout ailleurs les gens ont été avertis à temps", a-t-il déclaré. "La Suisse est un pays modèle dans la gestion des inondations. C’est pour cela que j’ai été étonné qu’il y ait des morts", a ajouté M. Briceno.
Tout de même amusant que cette gigantesque pompe à fric qu’est l’ONU, incapable d’endiguer les épidémies de Malaria, de Sida, de famine et de pauvreté dans le monde depuis 60 ans et pratiquement impuissante devant les dizaines de conflits encore ouverts sur terre, ait encore du temps pour venir nous donner des leçons pour 50 cm d’eau dans les caves de l’Oberland.