USA: Les foetus ne sentiraient rien

Une étude américaine très controversée déclare que les foetus ne sentent pas la douleur jusqu’au troisième trimestre (sixième mois) de grossesse. Les chercheurs de l’université de Californie ont argué du fait que les bébés étaient incapables de ressentir la douleur faute d’un développement suffisant de leur conscience, laquelle est principalement dépendante de la création de connexions entre le thalamus et le cortex cérébral à l’intérieur du cerveau. Ces connexions n’apparaissent en général pas avant la 23ème semaine.

Cependant, le rapport s’est déjà attiré la critique de nombreux experts américains de la douleur foetale, y compris le Dr. Kanwaljeet Anand, de l’université de l’Arkansas, lequel a déclaré: "Cette histoire va enflammer beaucoup de scientifiques particulièrement concernés et bien mieux informés dans ce domaine que les auteurs ne semblent l’être. Ce n’est pas le dernier mot – certainement pas". Que personne ne s’y trompe, ce genre d’étude n’a pour seul but que de dédouaner les consciences de certains adeptes de pratiques abortives telles le "partial birth abortion", l’avortement à naissance partielle, méthode brutale encore pratiquée aux Etats-Unis, en Californie notamment : le corps de l’enfant est sorti par forceps jusqu’à la tête, on fait un trou à la base de la nuque et on aspire le contenu du crâne qui est extrait ensuite sans difficulté. De nombreux spécialistes dénoncent cette pratique comme extrêmement douloureuse pour l’enfant.

The Indépendant

2 réponses à USA: Les foetus ne sentiraient rien

  1. déclic tessinois dit :

    c’est dégoutant.

    le respect de la dignité humaine devrait dépendre du seul fait d’exister, pas de la conscience de soi ou du fait qu’on ressent la douleur ou pas!

  2. maiabee dit :

    cher déclic, le dégoutant est de voir comment de cette façon on commence à créer des cathégories d’êtres humains, cathégories fixées selon des critères arbitraires et subjectifs. Si on commence à faire dépendre le droit à la vie, à la dignité humaine, le droit à être considéré comme partie integrante de la famille des hommes de la présence des certaines qualités (en ce cas typique: la capacité de sentir la douleur) on perd de vue la personne en soi, en se concentrant plutôt sur l’aspect formel, ce qui équivaut à la pire injustice que l’on puisse commettre contre un être humain. C’est lui dire que ses droits ne lui reviennent pas pour sa propre nature mais lui sont reconnus par une autre personne à certaines conditions (arbitraires…)

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