Libre circulation: Le NON en tête

Le non est sorti largement en tête du débat de l’émission infrarouge d’hier entre un Joseph Deiss toujours aussi charismatique, flanqué de quelques syndicalistes à la solde des patrons et le couple plutôt hétéroclite mais diablement efficace Freysinger-Grobet (droite patriote et extrême gauche); comme quoi il n’y a finalement que les capitalistes extrémistes et leurs valets qui soient encore favorables à l’ultralibéralisme à l’européenne, pardon à l’"ouverture-sur-le-monde-dans-un-esprit-de-tolérance-envers-les cultures-qui-nous-entourent (pour ne pas dire encerclent)".

Devant la pitoyable prestation des partisans du oui, qui ont tenté de convaincre les téléspectateurs que la possibilité pour les Suisses de pouvoir aller travailler en Pologne constituait une opportunité inestimable, le constat est quand même apparu qu’on ne pouvait pas mettre le travailleur helvétique contre un mur et lui loger une balle dans la tête pour le remplacer par de la main-d’oeuvre à moitié prix, ce que même les syndicats partisans du oui ne laisseront jamais faire. Réclamer une hausse des salaires de base ou ouvrir les vannes et laisser pénétrer le marché par ceux qui accepteront de bosser, quoi qu’il arrive, pour la moitié dudit salaire de base, faudrait savoir…

L’Hebdo ne s’y trompe pas qui donne déjà le non vainqueur dans les sondages, il reste 25 jours, patience donc.

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