France: La police ne court pas assez après les homophobes

Le président du Collectif contre l’homophobie, Hussein Bourgi (photo), estime que la police française ne fait pas son travail correctement: "Nous avons recueilli de nombreux témoignages de victimes qui rencontrent des réticences voire des oppositions de la part de certains agents de la Police nationale à mentionner cette circonstance aggravante dans les procès verbaux de dépôt de plainte (pour violences volontaires par exemple)".

Dans une lettre au ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, le même président continue: "Ces témoignages et l’examen d’un certain nombre de copies de procès verbaux nous ont permis de constater que cette situation concernait plusieurs bureaux de la Police nationale dans plusieurs villes de France (Avignon, Bordeaux, Marseille et Montpellier par exemple). Nous avons dû intervenir téléphoniquement à plusieurs reprises auprès d’officiers commandant ces bureaux pour obtenir la garantie du respect de ce nouveau droit des victimes".

Le Collectif précise avoir découvert "qu’il pouvait parfois s’agir d’une méconnaissance des nouvelles dispositions législatives (et pour cause la loi la plus récente date du 30 décembre 2004)". Il a donc "jugé utile" d’alerter le ministre de l’Intérieur afin qu’il prenne "toutes les mesures nécessaires: l’envoi d’une circulaire aux Directeurs départementaux de la Sécurité publique serait particulièrement bienvenue, en attendant l’inclusion d’un module dans le plan de formation continue délivrée aux agents de la Police nationale".

D’une loi qui était censée garantir un droit, le Collectif contre l’homophobie fait un moyen de pression, voire d’oppression, pour s’accaparer la question homosexuelle et fliquer la société toute entière. Si ce genre d’association avait un tant soit peu le souci de l’intégration de l’homosexuel lambda, elle s’épargnerait ce genre d’exercice, dont les résultats ne peuvent que déboucher sur un accroissement général de la défiance et du rejet.

Il est tout de même curieux que ceux qui ont tant bataillé pour obtenir des droits, se transforment, une fois qu’ils les ont obtenus, en ayatollahs oligarques d’un néo-juridisme totalitaire. D’où cette réflexion que pour pouvoir enfin dialoguer avec l’homosexuel, il conviendrait peut-être de se débarrasser de ceux qui prétendent le représenter.

têtu.com

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