Bébé-mouette: Le BAF n’a même pas le droit de faire recours

Elle est raide celle-là, raide comme la justice de Berne!

Suite à l’annonce fracassante, par voie de presse, du classement de l’affaire, nous apprenons que 1. Nous n’aurons pas accès aux motivations dudit classement 2. Nous n’aurons pas le droit de faire recours et ce en raison d’obscures dispositions du code de procédure bernois (art 227-229).

Lors d’une conversation téléphonique avec Mme Schödler, qui a classé le dossier, il est apparu clairement que l’instruction n’avait pas pris en compte le fait qu’il s’agissait non d’un foetus mais d’une vraie petite fille, en chair et en os.

Dans ces conditions, on est droit de se poser la question de savoir si, éventuellement, on ne serait pas en train de risquer de friser l’arbitraire, mais alors seulement un tout petit peu.

A noter, toutefois, que Mme Schödler reconnaît que des délits ont bien été commis, mais en Chine; ce qui règlerait le problème. Nous pensons, quant à nous, que, vu que l’exposition a eu lieu en Suisse, c’est bien en Suisse qu’a eu lieu la violation de la paix des morts.

Une morale à cette histoire? Le système veille, ça apprendra à ces bouseux du BAF de vouloir s’en prendre aux milliardaires du Crédit Suisse, de Ringier, au Conseil fédéral (Couchepin) et à leurs petits amis; bien fait!

Dans la mesure où il trouvera le financement, le BAF se réserve le droit de faire appel à la Cour européenne des droits de l’homme. La sépulture est aussi un droit de l’homme, et une petite fille chinoise est aussi un homme.

En attendant, signez la pétition pour art un respectueux de la dignité humaine.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *