Prévention du Sida: L’UDC demande des comptes

Le Conseiller national zurichois Toni Bortoluzzi tient la promesse qu’il avait faite au mois d’août et renouvelle ses critiques de 2003 à l’encontre de la soi-disante politique de prévention du Sida de l’Office fédéral de la Santé publique (OFSP).

En exclusivité suisse, le texte (en allemand) de la motion parlementaire: "Nouvelles mesures efficaces concernant la prévention du SIDA".

Au lendemain de la publication des chiffres, plutôt alarmants, de la propagation du Sida en Allemagne, le Conseiller demande une politique de prévention concrète basée plus simplement sur des gestes médicaux plutôt que sur de coûteuses campagnes télévisées, dont le résultat, on s’en aperçoit au bout de 20 ans, est plus la promotion de certains types de comportements à risque que la prévention du virus du Sida. De nombreuses autres épidémies ont sévi ou sévissent encore dans notre pays, on n’a jamais vu de campagnes TV contre la syphilis ou la tuberculose, et pourtant ces deux maladies n’ont cessé de reculer depuis des décennies, pourquoi? Contrôles et tests réguliers, dépistage et traitement rapides.

La motion Bortoluzzi demande  des tests obligatoires sur les prostituées ainsi que la multiplication des tests de routine dans les hôpitaux et les maternités.

Le fait est que, débarrassé de toute la charge émotionnelle et sociétale qui entoure cette question, le bilan objectif de 20 ans de lutte helvétique contre le Sida est littéralement accablant. Or, le monde actuel n’est pas si démuni contre le virus qu’on voudrait bien nous le faire croire. Des moyens sont à disposition qui ont été écartés à dessein par de hauts responsables de l’OFSP, plus soucieux de la visibilité que leur conféraient les campagnes stop sida que de la santé des gens.

En Suisse, on meurt encore du Sida, les choses doivent changer.

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