Les homosexuels responsables de la propagation du Sida en Suisse ?

L’Aide suisse contre le Sida (ASS), association prétendument dévouée à la lutte contre le sida fête ses vingt ans d’existence avec des statistiques qui font  plutôt froid dans le dos: plus de 28 000 tests VIH positifs, Plus de 20 000 personnes séropositives ou malades du sida, plus de 8 000 cas de sida et 745 nouveaux tests VIH positifs pour l’année 2004, alors que le gouvernement nous en promettait 0 pour l’an 2000!

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Un chiffre étonne, qui ne figure pas dans les statistiques fédérales, selon l’ASS les hétérosexuels seraient à l’origine de 59% des infections. Disons-le franchement, l’ASS est une assoc gay militante, son fondateur, le désormais célèbre Roger Staub en est, qui a largement profité des campagnes contre le Sida pour permettre à l’homosexualité de gagner en visibilité. Dans les années 80, l’ASS ne s’en cachait nullement, ça faisait cool d’être un collectif d’homos pour les homos (voir l’art. de Staub "The Swiss Hot Rubber Campaign: self-proclaimed gays take responsibility for informing their community", où il déclare lui-même les origines homosexuelles de l’ASS: "The Swiss AIDS Foundation, established in June 1985 by all the Swiss gay organizations…". La toute première pub de l’ASS était d’ailleurs à caractère pro-homosexuel elle aussi), depuis on s’est fait plus discret, histoire de rester crédible et de poursuivre sa propagande tout en continuant de passer pour le leader exclusif en matière de lutte contre le VIH.

Bref, salauds d’hétéros qui nous filent le sida, tous des dégénérés etc. La ficelle est un peu grosse, les 59% ne tiennent pas compte de la proportion d’hétéros dans la société mais uniquement de celle des nouveaux infectés.

Combien y a-t-il d’homosexuels en Suisse? Le rapport Kinsey, du nom du fameux sexologue, célèbre dans le monde entier pour avoir appliqué à l’homme le comportement sexuel du galle du chêne (autant vous dire tout de suite que sa théorie n’est pas franchement ce qu’on peut appeler un succès), parle de 10% de la population. Des scientifiques, plus récemment, parlent de seulement 2%. Les lobbys homosexuels s’accrochent à ce chiffre de 10%, arguant du fait que ladite proportion comprendrait tous les homosexuels s’ignorant ou se refusant tels. Bref, pour contenter tout le monde et bien que ni les refoulés ni les lesbiennes ne figurent comme ‘homosexuels’ dans les statistiques fédérales, coupons la poire en deux et optons pour une base généreuse de 6% de la population.

Pour être tout à fait sûr, on prend les chiffres de l’OFSP du 31. 01.2005: 741 nouvelles infections en 2004, 25% homo, soit 185,25, 61% hétéro, soit 452,01. Ecartons les drogués et autres sources d’infections: Nous voilà avec 637,26 infections d’origines sexuelles, 71% hétéro, 29% homo.  

A vos calculettes! Pour une population résidente de 7.415.100 habitants, définissons une proportion arbitraire de 50% actifs sexuellement (la tranche de 20 à 64 ans correspond, à titre d’exemple, à 62% du total), soit 3.707.550, dont 3.485.097 d’hétéros et 222.453 (6%) d’homos, ce qui nous fait un homosexuel pour 15,666 hétérosexuels.

A proportion égale, les infections d’origines homosexuelles constituent alors 86,52% des cas, contre 13,47% pour les hétérosexuelles.

Les homosexuels se révèlent alors, conjointement aux victimes de la drogue, le groupe de population le plus exposé, et qu’il convient, par conséquent, d’aider par la mise en place d’un système de tests de dépistages fréquents autant que gratuits.

Malheureusement, et pour des raisons obscures, le chef de la section sida de l’Office fédéral de la santé public (OFSP), Roger Staub, estime quant à lui ces tests inutiles et préfère voir ses contemporains mourir de leur belle mort pourvu que cela ne vienne pas troubler ses idéologies et sa politique du "moindre coût". M. Staub considère ces tests inadéquats parce que "trop chers". En clair, la vie des homos ne vaudrait rien! Pour sûr, s’il était hétéro, Roger Staub ferait de la taule pour homophobite aiguë.

Cette attitude inconcevable reçoit un élément de réponse à l’écoute de l’interview radiophonique du Dr Samuel Claude pour survivreausida.net (dès 2’40), qui révèle qu’en France, dès 1985, les assoc. "pionnières" en matière de lutte contre le Sida, avaient tout fait pour retarder la mise en place des tests, les accusant, ni plus ni moins, d’être des tests "anti-pédés".

De toute évidence, Staub est resté bloqué sur ce type de raisonnement et en est encore à faire de l’activisme alors que le contribuable demande des résultats et que les promesses faites en 1987 soient tenues. Si Roger Staub n’est pas à même de comprendre cela, qu’il s’en aille, tout simplement, et surtout qu’il n’oublie pas d’emporter avec lui sa créature inutile et coûteuse, voire même dangereuse, l’Aide suisse contre le sida!

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