Féminisme et socialisme: Du populisme low cost

40 ans de vieux féminisme rétrograde et toujours cette fâcheuse habitude de traiter la femme en handicapée sociale. La Conseillère nationale socialiste Anita Fetz s’est fendue d’un postulat pour "Accroître le pourcentage des filles dans les cursus de mathématiques, sciences naturelles et technologie".

Evidemment, comme cette mesure, dont le seul but tend à nier l’existence de différences fondamentales entre les sexes, ne prend aucun compte de la nature et du goût particulier d’une forte majorité des femmes pour les sciences et les professions sociales, le postulat restera sans effets concrets. Pour preuve, l’absence totale de proposition de Mme Fetz, qui se contente de refiler le bébé au Conseil fédéral sans l’aider de la plus petite idée. Bref, démagogie de fond de parloir destinée uniquement à justifier les crédits attribués à ces QG de campagnes du parti socialiste que sont les bureaux de l’égalité.

L’égalité n’est pas la justice, et si les femmes préfèrent s’épanouir dans des métiers qui ne contraignent pas leurs instincts maternels, après tout n’est-ce pas leur droit? 15% de femmes dans les sciences techniques c’est un fait objectif, voire même plutôt positif et non une fatalité. Défendre la femme n’est pas lui interdire la différence, défendre la pluralité c’est accepter les différences et non pas les niveller au plus petit dénominateur commun.

Mais cela, le socialisme ne veut pas le savoir, qui a plié la femme à ses exigences et s’en est servi comme bélier pour enfoncer l’ensemble des valeurs de l’insupportable "ordre moral". Valeurs qu’on rappelle au secours quand les conséquences de leur abandon éclatent au grand jour, comme dans certaines banlieues par exemple.

On attend du PS une évolution par rapport au discours classique et aux mesures de façade dont le seul but est de nourrir un sentimentalisme perpétuellement indigné par les fausses révélations dénonçant des injustices qui n’en sont pas. Bref, on demande au PS de faire un petit effort d’imagination et de changer de populisme.

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