1851: Paris sera brûlé par la canaille

Ceux parmi les catholiques qui nous font l’amabilité de se compter parmi nos lecteurs ont sans doute tous entendu parler des apparitions de la Salette.

En 1846, deux jeunes bergers français, Mélanie et Maximin, recevront la visite de la Sainte Vierge Marie, laquelle leur confiera un secret avec mission de le communiquer au pape. Ca marche comme ça, paraît-il, dans l’Eglise, Le Grand Patron se sert des plus petits pour admonester les plus grands.

Sans jamais trahir leur secret, Mélanie et Maximin, firent un certain nombre de révélations publiques, parfaitement documentées, et qui révélèrent un caractère prophétique étonnant: ainsi, la guerre franco-prussienne, la prise de Rome ou la première guerre mondiale furent prévues avec force détails.

En 1851, Maximin s’est fendu de plusieurs prophéties concernant Paris et sa future destruction par le feu. 20 ans plus tard, on cru reconnaître la prédiction dans la crainte que les Prussiens ne mettent la capitale à feu et à sang. Mais Maximin ne tarda pas à corriger: « Ce n’est pas par les Prussiens, que Paris sera brûlé, c’est par la canaille ! ».

Mieux encore, quand on voulut mettre la faute sur les Communards, le voyant repris l’interprétation une nouvelle fois, deux ans plus tard: « Je ne pense pas que tout se termine en 1873. Je redoute fort que la majorité de la chambre n’abîme, dans une Terreur encore plus épouvantable qu’en 1793, Paris et le reste de la France »*.
Voilà une petite chose amusante mais qui méritait d’être relevée.

Moralité, pour vos prochaines vacances, choisissez la Suisse!

*Max Le Hidec, Les Secrets de La Salette, Paris 1969

Merci à P. GM

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