Le Conseil des ministres de mercredi a approuvé la future taxe de solidarité internationale sur les billets d’avion en faveur du sida.
Cette taxe, qui concernera les embarquements en France, devrait être comprise entre 1 et 40 euros. Elle est incluse dans le projet de loi de finances rectificative pour 2005. Les recettes générées par cette mesure sont évaluées autour de 200 millions d’euros.
Selon Jacques Chirac, "ce dispositif-pilote montrera la voie à nos partenaires dès le 1er juillet 2006 et répondra aux besoins de financement les plus urgents notamment en matière de lutte contre le sida".
Les représentants du transport aérien craignent, pour leur part, des distorsions de concurrence et sont hostiles à cette taxe qui menacerait, selon eux, plusieurs milliers d’emplois en France.
Jean-Luc Romero, président des Elus locaux contre le sida (ELCS) et conseiller régional UMP, a estimé que "grâce à cette taxe, dont les montants sont individuellement minimes, la communauté internationale – si tous les pays participent – devrait être à même de lever les fonds nécessaires à freiner la pandémie de sida".
Indépendamment de cette mesure, Jean-Luc Romero a regretté que depuis son arrivée à Matignon Dominique de Villepin n’ait "pas pris une seule initiative pour témoigner son soutien aux malades, aux associations et aux médecins qui se battent sans relâche contre cette pandémie".
e-llico