Un « activiste gay » à la tête du Conseil national

Parmi les nombreux et fidèles lecteurs homosexuels du BAF qui nous écrivent, entre insultes, menaces, invitations à la débauche et quelques déclarations d’amour, on en trouve un, prétendument une lesbienne zurichoise de confession protestante, qui use et abuse du nom de Sami Mayer, le pseudonyme de l’organisateur de l’expédition punitive contre le séminaire d’Ecône en Valais qui, suite aux révélations du BAF, n’a pas "pu" avoir lieu, et ce au grand dam de certains, parmi lesquels on compte, entre autres, la direction de Pink Cross qui n’avait pas hésité a refusé de condamner cet acte de violence potentielle.

Bref, ladite Sami Mayer, nous envoie, pour la première fois, un mail sans insultes (alors… on mollit?), sans jeux de mots ringards (j’ai même eu droit une fois à "de riedmoncul"; très ‘gay’, quoique ça sente quand même un peu la Suisse-allemande…), rien que de l’info, jugez vous-même: "Cher adrien, pour tes news: la Suisse: 1er pays du monde, dont le président d’une des chambres parlementaires élu avec une grande majoritaire [sic…] est un activiste gay" (avec le lien). Pas vraiment une surprise puisque la Migros en a fait ses choux gras et que la décision est prise au moins depuis la session dernière.

Le lecteur attentif remarquera que le terme d’"activiste" n’est pas de nous et qu’il sert à qualifier le sémillant Conseiller Claude Janiak, un bâlois de Pologne, à qui l’on pardonnera bien plus facilement son "activisme" que ses troubles d’orientation politique… c’est un socialiste (argh… le malheureux!), c’est surtout cela que la population risque de mal accepter (cela dit, il convient d’avoir une pensée pour tous ces socialistes qui, un beau jour, ont dû avouer à leurs proches le mal dont ils étaient atteints: "Papa, maman, je… je suis socialiste", près d’un tiers du parlement vit avec cette secrète blessure, et près d’un autre tiers, au centre surtout, refuse de voir la réalité en face, et refoulent ses tendances contre-natures).

Ce que Sami Mayer oublie de préciser, c’est que, plus que le chef d’une des deux chambres, Claude Janiak se trouve propulsé à la première place de l’Etat, puisque celle qui lui revient prévaut sur la présidence du Conseil fédéral. A défaut d’en être le plus représentatif, le conseiller bâlois sera néanmoins le premier citoyen du pays. Et cela ne nous dérange aucunement, contrairement à ce que d’aucuns pourraient croire, pour autant que ce nouveau président fasse son job, fort simple au demeurant, en toute impartialité et évite les erreurs et autres abus de position dominante dont certains homosexuels se sont rendus coupables par le passé (Roger Staub pour ne pas le citer). Quoiqu’en dise Sami Mayer, ce n’est pas un homosexuel qui a été élu, c’est d’abord un homme.

L’année qui vient risque d’être assez marrante, les réactions, de part et d’autre sont à étudier, à commencer par celle de swissinfo, qui insiste lourdement sur les fraîches origines polonaises du conseiller pour ne pas avoir à dire l’indicible. Indicible sur lequel Janiak semble d’ailleurs, sans mauvais jeux de mots, ne pas vouloir s’étendre.

Fervent défenseur du Pacs et du cannabis, l’un permettant sans doute de mieux supporter l’autre, Claude Janiak, se pique aussi de théologie alternative, puisqu’il défend becs et ongles le curé free-lance de Röschenz, en bisbille avec son évêque. Janiak est inscrit comme célibataire mais vit depuis trois ans avec un certain Saverio Verrascina de la rédaction du journal tessinois Cooperazione; comme quoi avoir ses entrées dans la presse peut toujours servir.

Bref, enfin un président proche du peuple et qui vit au quotidien, dans sa chair, ce qu’endurent 7 millions de victimes de la politique socialiste.

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