Suisse: Les incohérences de la prétendue « lutte contre le sida »

Le quotidien tessinois Il Giornale del Popolo fait remarquer très justement dans son édition du jour la différence fondamentale d’approche d’un même problème: Devant une proportion sans cesse croissante d’infections et de morts du sida, le Lesotho, sorte de petite Suisse de l’Afrique du sud, où le taux de prévalence a dépassé le 30 %, a pris la décision d’appliquer des tests de routine à chacun de ses concitoyens.

En Suisse, petite confédération du centre de l’Europe, où, malgré les promesses des autorités, en 1987, de réduire le taux d’infection à 0 pour l’an 2000, l’on compte une augmentation de 37% en milieu homosexuel, l’on persiste à croire et à dire que le sida n’est pas une "épidémie mortelle" et qu’une méthode de prévention basée sur la systématisation des test est nulle et non avenue. Résultats des courses: +37%, 37% qui permettront de réclamer une augmentation des subventions attribuées à des méthodes de préventions basées sur le laxisme, le négationnisme et autres mises en danger d’autrui, sanctionnées d’ailleurs, il faudra s’en souvenir, par l’art. 129 du code pénal de notre beau pays.

Pour l’OFSP (Office fédéral de la santé publique), la chose est simple, plus il y aura de morts, plus il y aura d’argent. Les homosexuels sont la quantité négligeable, les nègres de la Suisse dont l’Occident des hétérosexuels peut disposer comme on dispose des populations du Tiers-monde. Pour la section sida de l’OFSP, la matière première c’est le pédé, le pédé infecté, si possible famélique et mourant pour bien faire pleurer les ménagères de moins de 50 ans au journal de 20h. Comme on n’a pris soin d’évincer ses concurrents et d’imposer sa petite dictature, on a beau jeu alors de se présenter à tous comme le seul espoir possible; en clair, les homos n’ont pas fini de crever… et nous de payer pour ça!

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