Pérolles II: Le rectorat terrassé

VICTOIRE !
Après une résistance inutile dans les Ardennes, l’axe du mal rectoral, débordé de partout par les Forces Fribourgeoises Libres (FFL), a dû se rendre à l’évidence. Les derniers bastions de mauvaise foi ont été réduit ce jour même. Des observateurs neutres appellent à la clémence des vainqueurs, l’ONU demande le respect des Conventions de Genève. Les étudiants assurent qu’il ne sera fait aucun usage de l’exécution sommaire (les cahiers au feu…).

Urs Altermatt prétend ne jamais avoir interdit de bénédiction, le battage gigantesque autour de cette affaire prouve exactement le contraire. Après avoir tout essayé, le rectorat a bien dû se rendre à la raison, le peuple veut! Et vox populi vox Dei!

Ci-dessous, l’article du jour de la Liberté, où le journaliste à le talent rare de ne pas se faire embobiner comme l’ont été les journalistes de la RSR et de la TSR, par certaine affirmation particulièrement difficile à vérifier. Urs Altermatt a, semble-t-il, lever le pied, certaines sources nous ont révélé que la brossée passées par le BAF lui aurait été particulièrement salutaire.

«Je me rends parfois à la chapelle catholique de l’Université»

FRIBOURG • Le recteur Urs Altermatt ne s’oppose plus à une bénédiction des bâtiments de Pérolles 2 Pour autant qu’elle soit oecuménique.

LA LIBERTE: PROPOS RECUEILLIS PAR MARC-ROLAND ZOELLIG

Le recteur de l’Université de Fribourg ne s’oppose plus à la bénédiction des bâtiments de Pérolles 2. Mis sous pression par un comité d’étudiants défendant l’identité chrétienne de l’Alma mater, interpellé par l’évêque du diocèse Mgr Bernard Genoud, critiqué par la Conférence des évêques, débordé par le syndic de Fribourg Jean Bourgknecht qui demandait, hier dans «Le Matin », une bénédiction selon le rite catholique, Urs Altermatt s’explique.

Vous semblez avoir cédé aux pressions qui se sont multipliées ces derniers temps: vous êtes maintenant prêt à admettre la bénédiction de Pérolles 2…

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs occasions, ni moi, ni le rectorat ni le canton (coorganisateur de l’inauguration de Pérolles 2) n’avons jamais interdit une telle bénédiction (MENTEUR! ndlr BAF). Mais le rectorat partait de l’avis que la bénédiction de l’espace de recueillement interreligieux, le 6 janvier, concernait également le bâtiment dans son entier. Je suis toujours de cet avis. Mais madame Isabelle Chassot (ndlr: directrice fribourgeoise de l’Instruction publique) et moi-même avons abordé cette question hier (ndlr: mardi), et nous faisons maintenant l’offre au comité d’étudiants (lequel dit ne pas avoir été approché pour le moment, ndlr BAF) de demander, aux aumôniers de l’université, une cérémonie pour tout le bâtiment. Mais il faut qu’elle soit oecuménique, c’est important! Nous tenons à souligner par cela que l’Université est une communauté d’individus de toutes religions et de toutes visions du monde.

Qu’entendez-vous exactement par «cérémonie oecuménique»? Qui serait présent?

Les aumôniers catholiques et réformés. Mais l’invitation irait à tous les membres de notre université.

On vous a reproché de vouloir évacuer la tradition chrétienne de l’université, et pas seulement sa composante catholique…

On joue un peu sur les mots… J’ai souligné plusieurs fois que j’étais convaincu de l’enracinement de l’université dans sa tradition catholique. Mais la société a évolué ces 30 à 40 dernières années, et l’université a suivi. Il était donc logique de disposer d’un espace de recueillement et d’un lieu de prière ouvert à tout le monde. Mais il n’a jamais été question de renier la tradition catholique – ou chrétienne pour utiliser le mot de la Charte – ni la dimension spirituelle de l’université, qui est unique en suisse.

Comment expliquez-vous les réactions qui se sont multipliées dans cette affaire: un comité, l’évêque du diocèse, la Conférence des évêques et dernièrement le syndic de Fribourg.Tout le monde veut une bénédiction…

En tant qu’historien, je pourrais écrire un article entier sur ce phénomène (rires). Vous pouvez d’ailleurs consulter mon ouvrage consacré à l’ethnonationalisme dans les années 90. J’y ai consacré un chapitre au retour des facteurs religieux. Je crois que nous vivons également cela en Suisse: le PDC est critiqué par la Conférence des évêques, la question de l’islam est traitée presque quotidiennement dans les médias… Il s’agit d’un fait de notre histoire présente.

Le retour du religieux…

Oui, mais pas du catholicisme traditionnel. Il s’agit d’autre chose.

Il y a une chapelle catholique à l’Université de Fribourg, à Miséricorde. Que va-t-elle devenir si, comme le soutient le rectorat, l’Uni est une institution purement étatique et donc neutre sur le plan confessionnel?

Elle est partie intégrante du bâtiment et ne sera pas réaffectée. Elle est notre histoire! Cette chapelle catholique a été construite en 1941. En 2005 nous avons bâti, en plus, une salle de méditation interreligieuse, c’est tout…

Etes-vous déjà retourné, à titre privé, dans cet espace de recueillement interreligieux depuis l’inauguration du 6 janvier?

Non. En revanche, je me rends de temps en temps à la chapelle. Je suis un catholique!

Si vous avez manqué le début 

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