Lobby gay et rhétorique subversive: Premier aveu

On vous en parlait il y a peu, le terme « gay » est de plus en plus considéré comme fortement péjoratif en anglo-saxonie, à tel point qu’il vient d’être interdit dans les cours de récré par la commission scolaire de Vancouver, ce pour prévenir… l’homophobie. On est loin du « gay » politically correct qui remplaçait si avantageusement les « sodomite », « pédéraste » et autre « inverti », définitivement pas assez « gai » et passé de mode.

Le journal québécois Le Soleil en tire un enseignement: on ne change pas la réalité simplement en jouant sur les mots. Et oui, c’est physique, se faire colonoscoper à longueur de journée n’a rien de gai, surtout si c’est pour crever du Sida après quelques trop courtes années de fiesta.

Le président de l’organisme québécois Gai Ecoute, Laurent McCutcheon, conclut ainsi: « On a beau changer les mots, la réalité finira toujours par nous rattraper« ; voilà qui ressemble clairement à un aveu. Incapable de convaincre par des arguments, le lobby a voulu changer la langue pour changer les idées… Le 20e siècle est plein de tentatives du même cru, toutes aussi frauduleuses les unes que les autres, un exemple entre mille: « socialiste »…

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