Viol d’une fillette à Rhäzüns: les deux jeunes ont été sanctionnés

Les deux garçons de 11 et 13 ans qui ont violé une fillette de cinq ans à Rhäzüns (GR) ont été sanctionnés. Le plus âgé ira en maison d’éducation, le plus jeune recevra une assistance éducative. Tous deux devront en outre suivre une thérapie.

A leur sortie, journalistes et sociologues tenteront de minimiser les causes de cet acte, flanqués de toute une kyrielle de commerçants de loisirs et publications en tous genres gagnés, en quelques années, par la perversité et une érotisation extrême à destination directe de la jeunesse. A les entendre, une consommation effrénée de cochoncetés dès le plus jeune âge serait sans conséquence sur le comportement… qu’attend-on alors pour leur distribuer clopes et alcools, l’Etat y ferait grand bénéfice en perception de taxes et la dette se résorberait en quelques années !

Ainsi rien qu’à Sion, alors que l’art. 197 du code pénal interdit le libre accès au matériel pornographique pour les mineurs de moins de 16 ans à moins de le signaler de façon évidente ou de le placer dans un local fermé, on trouve, dans la plupart des librairies et kiosques de la ville du matériel pornographique dur en présentoir, visible de tous, quoique cependant à hauteur d’adulte, ce qui ressemble fort à un compromis de règlement de police. Illégal et inacceptable néanmoins !

Chez Payot, si les BD « érotiques » sont à 2 mètres de hauteur, les mangas de la série « Love Hina », dont les pages abondantes se partagent en deux types de plans récurrents: Jeunes filles lubriques passant des heures interminables sous la douche (qu’attendent les écolos pour hurler à l' »immoralité »), gros plans insistants sur des légions de petites culottes révélées par un sirocco obsessionnel, c’est fou ce qu’il y a de bouches d’aération de métro au Japon, sont à peine à plus d’un mètre. Quelle image voulez-vous que les femmes en devenir aient d’elles-mêmes après cela, que les futurs hommes aient de la femme, que tous deux aient des rapports qu’ils auront à entretenir ensemble ?

Chez Manga maniak, magasin spécialisé dans un genre propice à attirer la jeunesse, c’est toute la vitrine de l’entrée qui expose des statuettes de starlettes nippones dans des poses que je qualifierais pudiquement de suggestives, sans parler des costumes de soubrette, taille 14 ans, pour ressembler à son héroïne préférées.

L’érotisation de la jeunesse à marche forcée dissout le respect de la femme et ne fait qu’un heureux, le pédophile.

L’encre n’est pas sèche que je m’aperçois que l’UDC VS a déjà pensé à prendre des mesures. Ciel, mais y aurait-il des politiques qui bougent ?

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