L’exemple de la cellule d’islamistes algériens démantelée en Suisse et accusée d’avoir financé une organisation terroriste avec des moyens dérobés montre que la petite délinquance et l’islamisme sont de plus en plus souvent liés.
Ainsi, des groupes islamistes bien établis recourent d’une part à des activités criminelles, vu que
d’autres sources financières telles des collectes de fonds ont été partiellement bloquées à la suite des mesures prises contre le financement du terrorisme. Un nombre croissant de criminels ordinaires issus d’un contexte musulman tendent d’autre part vers le djihadisme, celui-ci leur permettant dans certaines circonstances de justifier leurs actes criminels. De ce fait, nombre d’islamistes sont recrutés dans les prisons et font l’objet d’une radicalisation. Cette tendance a déjà été constatée dans certains lieux de détention en Suisse
Tiré du RAPPORT FEDPOL
Illustration: Dboch