Belgique : islamisation et déchristianisation

En pénétrant dans l’enceinte de la nouvelle Cour d’Assises de Mons, les jurés seront accueillis par une statue de Thémis. Dans la salle d’audience, on ne verra plus, comme dans l’ancien palais, le tableau monumental du Christ sur sa croix.

En décembre 2004, un accusé avait désapprouvé ce message chrétien. La polémique suivit, et à la mi-février 2005, une circulaire ministérielle sacrifiait le Christ en croix sur l’autel d’une justice moderne. Il fallait que disparaissent de tous les lieux de justice les signes ostentatoires d’appartenance à une philosophie ou à une religion.

Jusqu’en 1974, les témoins à un procès juraient « de parler sans haine et sans crainte, de dire toute la vérité, rien que la vérité, ainsi m’aide Dieu ». La loi du 27 mai 1974 supprima l’invocation divine dans le serment des témoins.

Mais voilà : la salle d’audience, y compris ce tableau du Christ, littéralement cramponné dans le mur, est classée au même titre que le palais de justice. « Nous voilions le tableau, le temps des procès », se souvient l’ancien président des assises. ->
PM (via Leon IV)