L’affaire Vincent Humbert : son kinésithérapeute témoigne

A l’occasion d’un téléfilm diffusé lundi prochain, consacré à « l’affaire Vincent Humbert », Hervé Messager, son kinésithérapeute, dit vouloir « rétablir certaines vérités« , quatre ans après la mort, par euthanasie, du jeune tétraplégique.

Hervé Messager a soigné pendant presque deux ans Vincent Humbert au centre héliomarin de Berck-sur-Mer. Pour lui, l’état du jeune homme a été « déformé« . »Profondément, je ne crois pas qu’il avait envie de mourir. »

« Ce qui m’a le plus révolté dans l’avalanche médiatique, c’est la répétition en boucle d’une multitude de mensonges. Tous les médias ont repris ces inepties comme s’ils n’avaient aucun souci de vérifier la vérité. Vincent n’était pas tétraplégique. Aucun médecin n’a dit à Marie que son fils avait une lésion de la moelle épinière. Vincent n’était pas aveugle même s’il ne voyait pas bien. Vincent n’avait pas de perfusion » (…) « Vincent, pour ceux qui l’ont connu et véritablement aimé, n’est pas mort dans la dignité. »

« La disparition forcée de Vincent Humbert a été chez nous à Berck un cas unique dans l’histoire de notre hôpital. Mais elle a fait naître beaucoup d’angoisse ici et, j’imagine, ailleurs. »(…) « Pourquoi avoir tué Vincent ? S’il y a une logique à cette mort, on devrait admettre qu’il y a, dans notre hôpital, des centaines de patients de plus qu’il faudrait tuer ! Si on commence à tuer pour ça, mais on va finir par tuer tous ceux qui entrent à l’hôpital. Et ceux qui survivent sans progrès au bout de deux ans, qu’est-ce qu’on en fait ? Doit-on les achever ? »
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C’est exactement avec le même genre de trafic que l’on a fait passer l’avortement légal en France et aux Etats-Unis, de jeunes mères faibles et isolées, instrumentalisées pour les besoins de la cause… Euthanasier sous pression un jeune handicapé pour faire avancer la noble cause du death business; décidément rien ne les arrête… 

 Voir aussi: Une étude hollandaise démontre que les patients faisant une demande d’euthanasie souffre de dépression.