2019 : Victoire des superstitions millénaristes

Rien ne va changer, les impôts vont juste augmenter.

La grand-messe de la mise en abîme parlementariste ne fut que l’étalage affligeant d’une ombre de pays balayé par les vents. Comme on l’a pu lire, cette démocratie n’est plus que la girouette de l’air de temps, un exercice de prestidigitation médiocre pour détourner une attention ennuyée au profit du cynisme des puissants.

Climato-fétichisme

La transmutation d’un phénomène naturel en drame apocalyptique apparaît de plus en plus comme une formidable escroquerie d’ingénierie sociale. L’élection n’y changera rien, sinon la multiplication de joujoux électriques fondamentalement plus polluants que le diesel de grand-père, ce cirque n’étant que le décor d’une alternance censée faire accroire que le « changement c’est maintenant » et qu’il y a un enjeu dans les variations de pouvoir.

Or, il n’en est rien, le spectacle démocratique protège les vrais tenants d’une puissance qui ne souffre pas les ballotages et gouverne sans partage. Une preuve ? Quand l’UDC a cartonné, il y a quatre ans, cela n’a absolument rien changé pour l’immigration. Pire, c’est elle-même qui a entériné sa défaite de principe en enterrant volontairement la victoire démocratique de trop, celle dont elle ne savait que faire. C’est là qu’il fallait comprendre que les UDC n’étaient, de bonne foi, que les exploitant d’une inquiétude réelle, sinon légitime, comme le sont les Verts aujourd’hui. Certains en ont fait le constat amèrement devant les médias, la démocratie est affaire de modes…

Reste que le peuple suisse est devenu trop petit pour sa prétention de liberté. Il a cessé de régner il y a environ vingt ans quand il a fait la preuve de son incapacité à défendre ses souverainetés économique et politique. Ce qui lui restait de culture et de religion avait été emporté quelques décennies auparavant. Privé d’assez d’identité ou de foi pour résister, il n’y a donc plus aucune raison pour cet ancien foyer de liberté ne se disloque à jamais pour devenir le carrefour des mondialismes, le tourniquet des nouveautés. En un mot comme en cent, à tout point de vue, un terrain vague.

J-B. A.