« Mariage » pour tous : Quand ils disaient ne pas vouloir de l’adoption (1)

Ils juraient hier, ils promettent aujourd’hui, la lente tactique du salami. Il faut arrêter d’abandonner sa confiance à vil prix.

Pendant des décennies, les groupes d’intérêts partisans du « Mariage » pour tous ont avancé à l’abri d’une succession de garanties dont aucune n’a jamais été tenue.

En 1995, le Comité « les mêmes droits pour les couples du même sexe », formé, entre autres, des associations Pink Cross, Dialogai et de l’OSL, déclare, le 9 janvier 1995 :

Les soussignés invitent l’Assemblée fédérale à supprimer la discrimination juridique dont les couples de même sexe font l’objet. Les couples de même sexe qui construisent une relation durable doivent pouvoir obtenir fondamentalement les mêmes droits que ceux conférés aux couples hétérosexuels par le mariage. En particulier, le droit au séjour pour le partenaire étranger et l’égalité de traitement par rapport à un conjoint en cas de maladie ou de décès doivent être assurés.

[…] Dans l’exposé des motifs de la pétition, il est notamment renvoyé aux problèmes que connaissent les couples de deux nationalités différentes, ainsi qu’aux difficultés rencontrées sur le plan juridique lors de maladie ou de décès, sans qu’il soit toutefois procédé à une énumération complète. Les pétitionnaires envisagent plusieurs solutions à ce problème, qu’il s’agisse d’une adaptation en conséquence des lois et ordonnances en la matière ou suivant les exemples danois et norvégiens, l’introduction d’un statut de partenariat légalement enregistré qui produise les mêmes droits que le mariage, à l’exception du droit de filiation et d’adoption [1].

Aujourd’hui, sur son site, Pink Cross assure que la GPA restera interdite en Suisse après la prochaine votation, tout en fournissant la marche à suivre pour contourner le droit actuel.

 

NM

[1] Pétition Comité « les mêmes droits pour les couples du même sexe », 96.2011, 09.01.1995

Voir aussi :

Quand politiciens, médias et homosexuels juraient qu’il n’y aurait jamais d’adoption