« Mariage » pour tous : la GPA est déjà dans les tuyaux

Alors que la secte de l’amour et de la tolérance tague et arrache les affiches et vitupère contre toute opinion dissidente, une vérité fait jour : l’ouverture de la GPA – la gestation pour autrui – est à nos portes.

La « GPA reste interdite en Suisse » assurent les partisans du ‘mariage’ homosexuel, qui semblent si pressés d’y venir quand même qu’ils ne peuvent se retenir de fournir des ‘tuyaux’ pour contourner le droit suisse actuel à même leur site de campagne.

Oui, vous ne vous trompez pas, ce sont les mêmes qui, il y a quelques années, souvenez-vous, nous assuraient ne vouloir ni du mariage – inutile pour s’aimer vraiment –, ni de l’adoption – contraire au « bien » de l’enfant. La martingale a si bien fonctionné, le peuple a si généreusement donné dans le panneau, qu’ils remettent allègrement le couvert, la bravade de ne plus payer de discrétion en sus.

Rien d’étonnant à tout cela, il ne s’agit que de la suite logique, ainsi que l’avait prédit, en 2002, un Conseil fédéral qui réfléchissait encore :

Il découle de la Constitution elle-même que les couples homosexuels n’ont pas la possibilité de recourir à la procréation médicalement assistée. Pour que deux hommes homosexuels puissent avoir un enfant de cette manière, il faudrait en effet que la maternité de substitution soit autorisée. Or, l’art. 119, al. 2, let. d, Cst., interdit expressément toutes formes de maternité de substitution (Message du 29 novembre 2002, 02.090, FF 2003 1192).

Toute honte bue, gageons que ceux qui tentent de faire de cette votation un choix pour ou contre l’ « amour » se confondront en dénégations. Seulement, voilà, quand on creuse, on réalise que la PMA tous azimuts et le remaniement complet de la filiation sont déjà en projet, et qu’une ouverture de la GPA circule, c’est inévitable, en coulisses, au Parlement.
« Le texte est déjà écrit, je l’ai vu », déclare Yves Nidegger. Ainsi est-il démontré que les adversaires de la famille n’entrevoient pas de victoire possible sans mensonge.

NM