Armin Hüppin,
conseiller d'Etat socialiste SZ: Rien d'immoral dans l'accouchement
anonyme.
Le Conseiller
d'Etat Armin
Hüppin
a provoqué l'évènement en annonçant que les
parents du nouveau-né déposé dans la fenêtre
à bébé le 11 avril dernier s'étaient
annoncés et étaient venus rechercher leur enfant dans le
délai imparti.
M. Hüppin a
rappelé que
c'est la découverte du cadavre d'un nourrisson nu, en 1999, au
bord du lac de Shils, qui a déclenché le projet de la
fenêtre à bébé. La première fois
j'étais un peu perplexe, avoue le Conseiller, ici les
hôpitaux ne sont pas directement dirigés par le canton.
Mais à présent, même si elle n'est là que
pour un seul enfant, la fenêtre à bébé a
toute sa raison d'être. La réaction des autorités a
été excellente, par contre les médias ont
joué de pressions sur les employés de l'hôpital
pour obtenir des informations confidentielles. Je ne vois aucune
opposition et rien d'immoral à accepter l'accouchement anonyme.
La société et le législateur ne peuvent pas
évacuer le problème mais doivent apporter des
réponses, a dit en substance Armin Hüppin.
Werner
Förster, gynécologue osbstétricien (FMH)
à l'hôpital
régional d'Einsiedeln: L'encadrement des jeunes mères
est indipensable.
Le dr. Werner
Förster a
parlé de la genèse de la fenêtre à
bébé. Tout s'est passé très simplement,
a-t-il dit, la bonne réputation culturelle du lieu et de
l'hôpital ont fait le reste.
Le Dr.
Förster a
insisté sur l'urgence de passer à quelque chose de plus
adapté. Les accouchements sauvages derrière un buisson
peuvent tuer mère et enfant. Un encadrement est indispensable
pour prévenir des dommages physiques et psychologiques
irréversibles. Il faut aider les mères et les enfants, a
répété le dr. Förster. Il faut demander aux
politiciens de ne plus tarder à accorder la légalisation
de l'accouchement avec respect de l'anonymat de la femme.
Dans
l'entretien qu'il a
accordé au BAF, le dr. Werner Förster, a
déclaré que son devoir d'assistance à personne en
danger en tant que médecin, réglait pour lui le
problème de la "légalité" de l'accouchement
anonyme et qu'il était, par conséquent, tout à
fait disposé à offrir cette opportunité à
toute jeune mère qui en ferait la demande.
Entretien avec le Dr.
Werner Förster, gynécologue osbstétricien (FMH) de
l'hôpital régional d'Einsiedeln (1'27).
Entretien avec M. Dominik
Müggler,
président de l'Aide suisse pour la mère et l'enfant
(ASME) (1'32)
Josy Gyr,
conseillère nationale socialiste SZ, à l'origine de la
motion parlementaire pour la naissance anonyme: Accouchement libre et
gratuit.
Texte de la motion parlementaire (en
allemand)
Mme Gyr a
déclaré
vouloir donner une chance à tous les bébés qui
risquent de naître dans la nature. Elle a souligné la
bonne réaction des autorités et l'excellence de la
procédure mise en place concernant la fenêtre à
bébé, mais a rappelé l'influence nuisible de
certains médias sur les autorités, et le risque que ces
derniers ont représenté pour l'anonymat des enfants
déposés.
L'après-midi,
lors de la
table ronde, la conseillère Gyr a précisé qu'un
pays qui avait besoin d'une fenêtre à bébé
n'assumait pas ses responsabilités envers les femmes et les
enfants de ce pays. De plus, elle a souligné que ladite
fenêtre n'était que "tolérée" et avait
dû jouer d'une "zone grise" en matière juridique pour
exister. Mme Gyr a réclamé des conditions dignes
d'encadrement médical et psychologique et un accouchement libre
et gratuit pour ces femmes en détresse.
La
conseillère Josy Gyr
s'est aussi exprimée sur l'éventualité de
reprendre quelques point de la légisaltion française, ce
qui reviendrait à mettre certaines informations concernant la
mère dans une enveloppe scellée, tout en admettant que ce
système comportait certains dangers.
Entretien avec Mme Josy
Gyr, conseillère nationale socialiste SZ du 24.05 (2'22). Article du BAF du 24.05
Muriel
Langenberger, responsable du service adoption de Terre des hommes Suisse:
Droit de connaître ses origines et droit à la vie. Non
à l'accouchement anonyme, oui à la "naissance
discrète".
Mme Langenberger
a opposé
à la thématique du respect de l'anonymat de la
mère, la Convention
des droits de l'homme et l'art. 268c du code
civile suisse qui soulignent le droit pour chacun de
connaître ses origines. Mme Langenberger a néanmoins
reconnu qu'il y avait là confrontation entre les droits de
l'enfant et ceux de la femme à protéger sa sphère
intime.
Si
la représentante de
Terre des hommes a reconnu que la fenêtre à
bébé était une forme de réponse, elle a
toutefois dénoncé deux problèmes:
1.
L'enfant ne connaît pas
ses origines.
2.
La femme n'est pas
encadrée et risque de mourir ou de souffrir psychologiquement.
Mme Langenberger
a ensuite fait
état d'études menées en Allemagne
démontrant, selon elle, que le nombre d'infanticides et
d'exposition d'enfants n'avait pas baissé depuis l'adoption de
l'accouchement sous X dans ce pays.
Les raisons
sociales de l'abandon
de nouveaux-nés ont été évoquées:
Culture, sexe, handicap, troubles psychosociaux, carences
d'encadrement, isolement social.
Mme Langenberger
a poursuivi par
une attaque assez virulente à l'encontre de la fenêtre
à bébé (qu'elle appelle boîte à
bébé, une fenêtre est ouverte, une boîte
fermée; tout est dans l'image). Est-on sûr que c'est bien
la femme qui met son enfant, est-ce que la fenêtre à
bébé ne permet pas de cacher des actes criminels: viol,
pédophilie? Le fait d'être privé de la connaissance
de ses origines constitue une souffrance psychosociale, a-t-elle
insisté.
Très
opposée à
l'idée de la naissance anonyme, Mme Langenberger a fait preuve
d'une assez belle ouverture d'esprit en tempérant son jugement,
après l'intervention de Mme Aebi-Müller, en faveur d'un
concept de "naissance discrète".
Entretien avec Mme Muriel Langenberger,
responsable du service adoption de Terre des hommes Suisse (5'14).
Regina
Elisabeth
Aebi-Müller, professeur de droit à l'université de
Lucerne: Meilleure protection de la mère par le principe de
discretion de la naissance.
Mme
Aebi-Müller a
rappelé que l'article 7 de
la Charte des droits de l'enfant
(CDE) de l'ONU donnait le droit à l'enfant de
connaître
ses parents dans la mesure du possible. Elle aussi rappelé la
Convention de Lahaye et le fait que la Suisse, signataire des deux
documents n'avait émis aucune réserve.
Côté
suisse, Mme
Aebi-Müller a mentionné les art. 119 al. 2 de la
Constitution et 27 de la loi sur la
procréation
médicalement assistée (LPMA) qui soulignent tous deux
le
droit de l'enfant à connaître ses origines.
Une nouvelle loi
sur l'accouchement
anonyme remettrait les droits de la femme sur les rails, surtout
vis-à-vis d'une jurisprudence suisse qui tend toujours à
la prépondérance des droits de l'enfants. Cependant, a
rappelé la juriste, le droit international prime et plusieurs
conventions sont contraires à l'accouchement sous X. C'est
précisément ce genre de situation qui a conduit au
célèbre procès Odièvre contre
France (résumé
ici)
En
conséquence, il faudrait
effectuer certaines modifications en Suisse pour pouvoir adopter une
telle mesure, notamment le rôle du père et une
simplification de l'accès à l'adoption. Mentionnant le
modèle français, Mme Aebi-Müller a rappelé
que 10 à 20% des enfants accouchés sous X
n'étaient pas adoptés parce qu'handicapés.
Toujours sur la veine française, elle a poursuivi sur le
thème de la "Naissance discrète", un accouchement sous X
à la "Ségolène Royal", selon le
décret du 3
mai 2002 qui demande aux femmes de laisser un certain nombre
d'informations dans un dossier, remis sur demande de l'enfant à
sa majorité. Cette mesure a quand même pour effet
d'inquiéter un certain nombre de mères françaises
quant au respect de leur anonymat.
En fait, a
continué Mme
Aebi-Müller, en raison du secret absolu qui régit la
consultation du registre d'Etat civil en Suisse (même la police
des Etrangers de peut le consulter sans une dérogation
particulière), notamment pour que les parents adoptifs ne
puissent rien apprendre des parents naturels, l'anonymat de
l'accouchement existe déjà légalement en Suisse,
il n'y a donc absolument aucun inconvénient à l'inscrire
dans la loi. Le secret de l'adoption est déjà garanti,
celui de l'accouchement peut l'être de même.
Le
support financier devrait
être élargi, meilleure aide, meilleure information et
meilleure protection de la mère par le principe de discretion de
la naissance, a-t-elle conclu.
Entretien Mme Regina Elisabeth
Aebi-Müller, professeur de droit à l'université de
Lucerne (1'56). Attention,
à 1'45, la traductrice confond tribunal "international" et
"fédéral"
Dr. Jürgen
Moysich, fondateur
de l'association allemande de mères en détresse Sternipark et
sa fille, Mme
Leila Moysich, directrice du projet d'aide
aux enfants trouvés Findelbaby:
Aider les femmes,
protéger les enfants. Les femmes en détresse ne sont pas
de mauvaises mères.
Les Moysich sont
les pionniers de
la fenêtre à bébé allemande et jouissent
d'une grande réputation dans leur pays. Leurs associations sont
intervenues sur plusieurs centaines de cas de façon très
satisfaisantes.
M. Moysich a
traité de la
genèse du Sternipark, la mise en place d'un n°
d'urgence, les enfants trouvés dans des décharges
publiques, le "besoin" réel de fenêtres à
bébé pour permettre aux femmes
désespérées de déposer leur enfant en lieu
sûr. Sternipark propose un encadrement et un soutien de la
mère sur la longueur et surtout propose aux mères qui
voudraient se débarasser de leur enfant de "faire un essai" de
quelques semaines avec leur enfant, avant de se résoudre
à le céder en adoption. Cette méthode remporte un
franc succès, les jeunes mères se rendant vite compte
qu'elles sont parfaitement capables de prendre soin de leur enfant et
de d'être d'excellentes mères.
M. Moysich
a balayé
les conclusions de Mme Langenberger quant au fait que les infanticides
et les abandons n'auraient pas diminués en Allemagne
après l'introduction de l'accouchement anonyme. Il ne faut pas
confondre les statistiques, un meurtre d'enfant en bas âge et la
mort suite à l'abandon après la naissance sont deux
choses bien distinctes. M. Moysich a démontré, chiffres
à l'appui, que la prolifération de ses fenêtres
à bébé faisait très clairement diminuer les
abandons de nourrissons. Mais de nombreuses femmes restent seules,
isolées, contraintes de camoufler leur grossesse, sont
abandonnées sans soins après l'accouchement, les
fenêtres sont souvent loin, il s'agit d'une solution de
détresse et non de confort.
Moins
d'avortements, moins
d'infanticides, qui peut-être contre? a terminé le
responsable de Sternipark, lequel a encore souligné le travail
de certains médias pour discréditer les fenêtres
à bébé. Les fenêtres à
bébé ont fait diminuer les morts d'enfants, a conclut M.
Moysich.
Mme
Moysich s'est penchée
sur le statut social des femmes en détresse qu'elle rencontre et
soigne quotidiennement: Pas ou peu de marginalisées
(droguées, prostituées etc.), des mineures ou de
très jeunes adultes, beaucoup souffrant des pressions du
père de l'enfant ou surtout des parents. La jeune femme a mis
l'accent sur de nouveaux obstacles, issus d'une nouvelle forme de
morale bien-pensante moderne: Discrédit, mépris,
reproches, si on a a pas su "jouer" de la contraception sans faute, si
on a beaucoup d'enfants, si on est enceinte jeune, pression sur la
jeune femme, trop jeune "pour être une bonne mère. Bien au
contraire, Leila Moysich se dit surprise par les capacités de
dévouement de ces jeunes femmes qui s'ouvrent à la
maternité.
Mme
Moysich a, entre autres,
fait remarquer à Mme Langenberger avec assez
d'intelligence que les garanties d'anonymat devaient être
absolues afin de mettre les jeunes mères "100% en confiance" et
de ne pas les contraindre de la sorte à un avortement non
désiré.
La
famille Moysich était
accompagnée d'une jeune mère d'une petit fille de 5 mois
qu'ils avaient aidée et qui avait accouché anonymement
avant de choisir de vivre pour toujours avec "l'amour de sa vie". Cette
jeune femme a témoigné de la détresse, du manque
d'encadrement et de la solitude avant de rencontrer les Moysich. Elle a
en outre appelé la presse à ne pas insulter ses consoeurs
dans la détresse en les traitant de "mauvaises mères" et
s'en est pris d'ailleurs assez vivement à Mme Langenberger
à ce propos. Je suis contente de la décision que j'ai
prise, si cette situation (être mère) n'existait pas, on
devrait l'inventer. Chaque fois que j'entends qu'un enfant meurt
abanonné, ça me fend le coeur, a conclut la jeune
mère.
Tout
est là, les femmes
devraient simplement pouvoir être libres.
Christoph
Brezinka,
gynécologue, professeur à la maternité
universitaire et directeur de l'école de sage-femme d'Innsbruck:
L'accouchement anonyme n'est pas un problème en Suisse.
Le Pr. Brezinka a
fait un
exposé très détaillé de la situation en
Autriche: Il y a quelques temps, la présidente de la Styrie
avait réclamé l'acouchement anonyme: Rien. Un beau jour,
un jeune couple est allé dans un hôpital de Vienne et a
réclamé de pouvoir accoucher sous X, ce qui leur a
été refusé. L'hôpital de Kronberg les a
alors accueilli et a encadré l'accouchement. Le lendemain, une
conférence de presse était organisée pour
condamner ledit hôpital. Depuis, l'accouchement anonyme est
passé et tout le monde a revendiqué sa paternité.
Cela dit, l'accouchement anonyme n'est pas une obsession en Autriche
et cela ne ne représente pas un problème que de changer
la Constitution, remarque Christoph Brezinka.
Au Tyrol,
l'accouchement anonyme
est en préparation, les médecins ne sont pas encore
nombreux à l'offrir et beaucoup sont frileux et ont peur
d'éventuels abus. Cela dit, grâce à la
légalisation, l'encadrement est très bien
réalisé, le respect de l'anonymat est une réussite
grâce aux autorités d'état civil qui jouent
parfaitement le jeu. Après l'accouchement, un encadrement
respectueux est encore plus nécessaire, les femmes, par exemple,
ne sont pas placées en maternité pour ne pas être
confrontées aux mères qui allaitent.
Le Pr. Brezinka a
fait état
de certains cas d'enfants trouvés ayant eu un grand
retentissement dans la presse autrichienne: Un bébé
trouvé dans une fosse à purin; un autre dans un sac
poubelle; une mère ayant euthanasié son propre enfant en
le mettant dans le congélateur; une autre s'accusant à la
police d'avoir mis un enfant au monde et de l'avoir tué; une
autre encore, mère de deux enfants, arrivant à
l'hôpital avec des pertes de sang et le placenta
décollé, l'hôpital prévient la police qui
retrouve l'enfant noyé dans la baignoire; en 2002, un
bébé retrouvé vivant dans les toilettes de la
section chirurgie d'un grand hôpital. De nombreuses femmes ont
toujours
peur de faire l'objet de poursuites, et plusieurs d'entre elles sont
obligées de prétendre que leur enfant était
mort-né pour éviter la prison.
Christoph
Brezinka a encore
évoqué certains cas particuliers de femmes
renonçant
à leur enfant mais revenant par la suite les voir en cachette.
En Autriche, de nombreuses femmes ont exprimé le désir de
pouvoir accoucher sous X. L'Autriche doit encore faire des efforts pour
répandre cette pratique car des enfants continuent d'être
abandonnés et tués. Il faut une meilleure
prévention, une meilleure documentation sur l'ensemble des cas
et une couverture médiatique objective, a insisté le
professeur. Il y a déjà eu 17 accouchements anonymes
à Vienne, 10 à Graz, 6 à Linz (chiffres sujets
à vérification), contre environ 400 en Allemagne depuis
l'ouverture de la procédure.
Doris
Erbacher,
sage-femme,
fondatrice de la première maternité de Suisse à
Lenzburg (AG): La vie d'un seul enfant justifie la prise de mesure de
ce type.
Mme
Erbacher a dit respecter les
deux femmes qui ont déposé leur enfant dans la
fenêtre à bébé. La fenêtre à
bébé est une bonne institution, elle est
nécessaire à mes yeux. Cela dit, le meilleur moyen
d'éviter les fenêtres à bébé est bien
l'accouchement sous X. La vie d'un seul enfant justifie la prise de
mesure de ce type, a-t-elle encore déclaré.
Mme
Erbacher a en outre ouvert
une brèche dans le cadre légal en déclarant: Un
accouchement anonyme dans un lieu sûr n'est pas un crime.
Hans-Ruedi
Hertig, directeur de
l'institut de sondage Partner KONSO à Bâle: 35% des
établissements cliniques favorables à la fenêtre
à bébé, 63% à l'accouchement anonyme, 21%
déjà confronté à une demande d'accouchement
anonyme.
M.
Hertig a mené un
sondage du 10 mai au 20 juin auprès de 17 maternité
(parmi lesquelles 11 ont répondu) et 79 hôpitaux, avec
service gynécologique/obstétrique, de Suisse.
A
la question "Avez-vous
déjà été confronté au désir
de femmes d'accoucher dans l'anonymat", 36% des maternités ont
répondu oui, 15% des hôpitaux, soit un total de 21%.
A
la question de savoir si ces
institutions étaient disposées à offrir un service
d'accouchement dans le respect de l'anonymat, 55% des maternités
ont répondu oui, 67% des hôpitaux, soit un total de 63%.
A
la question de savoir si ces
institutions étaient prêtes à offrir un service de
fenêtre à bébé, 37% des maternités
ont
répondu oui, 30% des hôpitaux, soit un total de 35%.
Lors de la
table ronde qui a
conclut le colloque, Reto Wehrli, dr. en droit et conseiller national
PDC a fait remarquer qu'en règle générale, les
arguments juridiques
étaient le plus souvent hostiles à la vie. Il faut
créer un environnement protégé et
médicalisé. Il vaut la peine de sauver ne serait-ce
qu'une seule mère. Ce ne pas de philosophie dont les
mères ont besoin mais d'actes concrets pour diminuer le nombre
d'infanticides et de situations tragiques, a-t-il encore
déclaré.
La
modératrice a
terminé en appelant la presse a ne pas discréditer
l'accouchement respectueux de l'anonymat de la femme et à rendre
compte le plus fidèlement possible des débats tenus lors
de la conférence; dont acte.