Assurances éthiques: Les assurances reconnaissent avoir cédé à des « pressions »

Nouveau rebondissement dans l’affaire des assurances éthiques offrant des rabais aux contractants renonçant à certains traitements inutiles ou en contradiction avec leurs convictions. Nous en avons déjà parlé, voir nos articles du 3 avril ici et ici, ainsi que la savoureuse réaction du conseiller national Josef Zisyadis qui nous défiait tel un lutteur de foire.

Une lectrice italophone nous envoie la lettre qu’elle a reçue en date du 27 mars dernier:

Plus qu’une lettre type, elle ne manque pas de préciser la bataille qui fait rage en Suisse romande et qui prétend dénoncer, en première page, le contrat éthique signé avec la fondation de l’Aide suisse pour la mère et l’enfant. Une liberté de trop que la gauche pro-avortement ne pouvait laisser passer. "Cela ne signifie pas que les valeurs que vous défendez ne mérite pas de l’être", souligne la société d’assurance, "au contraire, nous apprécions les personnes qui favorisent la vie".

Seulement voilà, un escadron de furies vieillissantes et passéistes, flanqué d’un politicard extrémiste en mal d’amour en ont décidé autrement. Décidé que l’avortement devait être imposé à tous, par la force si nécessaire, et que les familles nombreuses, qui souhaitaient un simple rabais pour s’offrir une complémentaire, devaient être dénoncées et poursuivies comme des délinquants. Le tout sur fond de pilonnage multimédia. On appréciera du reste l’absence unanimement totale d’esprit critique de la machine médiatique qui, ainsi que nous l’avons aisément démontré dans le cas Zisyadis, obéit au doigt et à l’oeil et ne réagit qu’à la commande; docile.

Les régimes d’entendement qui prennent le peuple et ses libertés pour cible ne partent pas avec toutes les chances de leur côté. La médiarchie romande reste une aristocratie à abattre. Ah, ça ira !

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