L’Islam et la violence

Dans son article désormais mondialement célèbre, Robert Redeker parle de la violence inouïe du Coran et cite L’Encyclopedia Universalis:

Muhammad révéla à Médine des qualités insoupçonnées de dirigeant politique et de chef militaire ( €¦) Il recourut à la guerre privée, institution courante en Arabie ( €¦) Muhammad envoya bientôt des petits groupes de ses partisans attaquer les caravanes mekkoises, punissant ainsi ses incrédules compatriotes et du même coup acquérant un riche butin ».

D’autre part, « Muhammad profita de ce succès pour éliminer de Médine, en la faisant massacrer, la dernière tribu juive qui y restait, les Qurayza, qu’il accusait d’un comportement suspect ».

Il ajoute:

Exaltation de la violence : chef de guerre impitoyable, pillard, massacreur de juifs et polygame, tel se révèle Mahomet à travers le Coran.

Cela ne rend pas justice au personnage et aux événements. Ainsi, ce que les Juifs ont dû subir à Médine n’était pas un massacre. C’était un tout nouveau type de violence.

Un massacre, c’était ce qui pouvait arriver, à l’époque, lors de l’attaque d’une ville, par exemple. Les assaillants ne savaient presque rien des forces qu’ils allaient rencontrer, alors ils tuaient tout ce qui bougeait, et aussi parfois ce qui ne bougeait pas. Pour être sûr de ne pas faire une erreur, de ne pas risquer une réplique. Et même une fois assurés de vaincre, ils étaient tentés de tuer tous les ennemis, histoire de ne pas laisser une future nouvelle génération s’attaquer, plus tard à leurs enfants. Un massacre est un acte sauvage, plein de fougue, de fureur. Rien de tout cela à Médine.

Mahomet avait assiégé la dernière tribu de Juifs de Médine, et ils s’étaient rendus, pensant sans doute qu’ils allaient être expulsés sans leurs biens, comme les deux premières. Mais cette fois, il y eut une sorte de procès, au terme duque les Musulmans décidèrent de décapiter tous les hommes de la tribu et de vendre tous ses autres membres comme esclaves. Puis, dans le calme, ils firent creuser des tranchées sur la place du village, y firent conduire les Juifs et tranchèrent la tête, au couteau, l’un après l’autre, de ces gens qui n’avaient pas combattu et s’étaient rendus, de ces prisonniers d’une guerre qu’ils n’avaient ni voulue, ni alimentée.

Tuer, voire couper des têtes dans le feu d’une bataille est une chose. Le faire de sang froid en est une autre: l’opération est douloureuse, extrêmement désagréable, à moins d’être pratiquée par un boucher ou un chirurgien compatissant. Sinon, le premier coup de couteau fait augmenter violemment le pouls et déclenche une forte poussée d’adrénaline, qui exacerbe la conscience de ce qui se passe. La respiration s’accélère. Lorsque la gorge est tranchée, le sang s’infiltre donc aussitôt dans les poumons, provoquant une sensation d’étouffement. Le corps réagit violemment, forçant l’assassin à refaire sa prise, à hâter le geste, mais il y a maintenant du sang, gluant, chaud, partout, sans que cela suffise à provoquer une mort rapide. Et sectionner la colonne vertébrale est très difficile. Le spectacle est littéralement épouvantable.

Ainsi, couper des têtes de sang froid, des centaines de fois d’affilée, jusque tard dans la nuit, devant les femmes et les enfants des condamnés, est une chose très particulière, dont l’histoire ne connaît certainement que très peu d’occurrences. Ce n’est plus un «simple » massacre. Difficile de dire ce que c’est.

Mais faire tout cela au nom de Dieu, comme s’il s’agissait d’une chose juste entre toutes, d’un acte béni par les plus grandes puissances de l’esprit, par la conscience au zénith de sa splendeur, par le Créateur en personne venu tout exprès souffler à un homme les mots mêmes par lesquels s’exprime Sa volonté, cela est unique. Et cela porte un nom. Cela est musulman.

ajm sur precaution.ch

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