L’aide suisse contre le Sida continue de promouvoir les rapports homosexuels non protégés

SENSIBLES S’ABSTENIR: Propos explicites
Loin de s’être amendée depuis le scandale de la brochure scolaire, l’Aide Suisse contre le Sida persiste et signe dans la nouvelle mouture de son site à promouvoir les rapports homosexuels oraux non protégés:

Hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes
Les hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes doivent également se protéger en pratiquant le Safer Sex. Ils doivent utiliser des préservatifs en cas de relation anale et veiller, en cas de relation orale, à ne pas éjaculer ou recevoir de sperme dans la bouche.

Une théorie prosélyte extrémiste unique en Europe et qui méprise les avertissements de l’OMS sur les dangers d’écoulements de liquides préséminal et séminal. Une théorie défendue à bout de bras sur les nombreux sites d' »information » à la jeunesse de l’ASS, dont le fameux drgay.ch notamment. La section Sida de l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) dont le responsable, Roger Staub, est membre fondateur de l’ASS, n’a jamais émis la moindre critique contre ce « partenaire » qui contredit pourtant ouvertement le message officiel de la santé publique.

Petite nouveauté, la dénonciation de la sphère gay comme zone à risque privilégiée. que l’on ne se méprenne pas sur les intentions, il ne s’agit, malgré les chiffres catastrophiques des ces dernières années, guère de dénoncer le « cancer gay », mais seulement de continuer à activer la machine à subvention. Plus de sida, plus de pognon. Notre époque s’est débarrassée de maladies autrement plus contagieuses, comme la tuberculose, et ne parvient pas, comme par hasard, à en finir avec cette maladie si pratique pour victimiser la population homosexuelle et partir, à grands renforts d’affiches en quadrichromie financées par des fonds publiques, à partir à la pêche aux droits. Petit rappel des faits, le 9 avril 1987, le Conseil fédéral promettait dans le Tages Anzeiger 0 infection pour l’an 2000… on est loin du compte.

Dans les milieux homosexuels très actifs sur le plan sexuel, où les changements de partenaires sont très fréquents, le VIH est bien plus répandu que dans la population hétérosexuelle moyenne. Les contacts sexuels non protégés comportent ici un grand risque.

Quand un Conseiller national avait interpellé le gouvernement sur ce types de dysfonctionnements lourdement subventionnés, il s’était vu répondre par le Conseil fédéral, qu’étant donné le statut privé de l’ASS, il ne pouvait agir en rien. Association privée, l’ASS est tout de même subventionnée au 2/3, soit 4 millions sur un budget de 6. Une petite combine qui  tourne comme du papier à musique et qui n’aime pas être dérangée: On se souvient que les enquêtes du Baf avaient attiré sur la Rédaction les foudres de ces messieurs de l’ASS et une invitation à la pornographie hardcore* envoyée directement via les ordinateurs de l’OFSP… Comme quoi de l’OFSP à l’ASS, il n’y a vraiment qu’un pas, le même, espérons-le, qui sépare le capitole de la roche Tarpéienne.

* cf. la réaction de l’OFSP