Grèce : Droits de la famille et juges étrangers

A 194 voix contre 106, le Parlement grec vient d’étendre les unions civils aux partenaires homosexuels.

Vote symbolique puisque la Grèce était contrainte par un arrêt de la Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) du 7 novembre 2013. L’arrêt Vallianatos c. Grèce a en effet considéré que réserver l’union aux hétérosexuels constituait une « atteinte […] à la vie privée et familiale » des homosexuels. Discrimination, tenez-vous bien, qui « distinguerait les couples de sexe opposé de ceux de même sexe, du fait que, biologiquement, les seconds ne peuvent pas procréer ensemble » ; saleté de nature !

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Car c’est bien la famille naturelle qui est visée ici, la jurisprudence de la CEDH ayant statué que : « la notion de « famille » n’incluait pas uniquement les relations entre individus au sein de l’institution du mariage mais qu’elle pouvait englober de manière plus générale des rapports équivalant de facto à une vie familiale et établis en dehors des liens du mariage ». Bref, la communauté de toit remplaçant la communauté de volonté, l’institution familiale ramenée au rang d’une vulgaire PPE. C’est sur cette base que le Parlement grec a institué le projet de loi intitulé « Réformes concernant la famille, les enfants et la société » avant de lancer l’oxymore « famille homosexuelle », par opposition, puisqu’il s’agit bien d’une opposition, au pléonasme « famille hétérosexuelle ».

Toute résistance est inutile devant le fanatisme LGBT mondialisé. Après avoir laissé le ministre de la Justice grec décréter que le peuple n’était « pas encore assez mature pour accepter la cohabitation des couples de même sexe », le Parlement a décidé de lui imposer cette maturité à grands coups de diktats strasbourgeois. La démocratie n’étant là que pour les cas où le peuple est d’accord, cela va de soi. Après avoir décidé que « la volonté de préserver les liens de la famille traditionnelle hétérosexuelle ne saurait constituer un motif sérieux », la Grande Chambre a emballé le tout dans le papier doré de la protection de l’enfance ; désespérément classique.

L’arrêt Vallianatos c. Grèce apporte toutefois un éclairage unique sur le fond philosophique de la question : « Du moment que le législateur a décidé d’abandonner le mariage comme le seul fondement formel de la vie familiale, l’exclusion des couples de même sexe du champ d’application de la loi […] ferait preuve d’un net mépris à leur égard ». Voilà, vous avez la solution, réinstaurer le mariage naturel pour ce qu’il est, le socle unique de la famille.

Citons encore Mgr Amvrosios, évêque de Kalavryta, pour son commentaire : « L’homosexualité est une déviation des lois de la nature. C’est un crime social, un péché. Ceux qui en font l’expérience ou qui la soutiennent ne sont pas des gens normaux ».

Source afp et Washington Post

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