« Mariage » pour tous : Quand ils disaient ne pas vouloir du mariage

Ils juraient hier, ils promettent aujourd’hui, la lente tactique du salami. Il faut arrêter d’abandonner sa confiance à vil prix.

Pendant des décennies, les groupes d’intérêts partisans du « Mariage » pour tous ont avancé à l’abri d’une succession de garanties dont jamais aucune n’a été tenue.

En 1995, Bertrand Sonnay, coordinateur romand de la pétition pour « les mêmes droits », membre du Parti libéral lausannois et de Vogay, mais présenté comme un simple membre de Pink Cross, distribuait les professions de foi avec la même ardeur que l’on rencontre aujourd’hui sur la GPA.

Nous de demandons pas le mariage. Mais que nous soient reconnus le droit à l’information pour le conjoint d’un malade, le droit à la succession et le droit d’établissement d’un partenaire étranger. C’est tout [1].

Aujourd’hui, sur son site, Pink Cross assure que la GPA restera interdite en Suisse après la prochaine votation, tout en fournissant la marche à suivre pour contourner le droit actuel.

On ne change pas une équipe qui gagne.

NM

 

[1] Le Matin, 10.01.1995, p.2.

 

Voir aussi :

« Mariage » pour tous : Quand ils disaient ne pas vouloir de l’adoption (2)

« Mariage » pour tous : Quand ils disaient ne pas vouloir de l’adoption (1)

Quand politiciens, médias et homosexuels juraient qu’il n’y aurait jamais d’adoption