Infrarouge : Les partisans du ‘Mariage’ pour tous mentent sur les droits de l’enfant

Les Partisans du ‘Mariage’ pour tous ont apparemment besoin de mentir pour l’emporter.

Evitant habilement la question essentielle de savoir si deux personnes qui, par définition, n’ont pas ce qu’il faut pour avoir un enfant, auraient en revanche tout le nécessaire pour lui transmettre ce qui lui est indispensable, Nicolas Walder, homosexuel, vice-président des Verts, dans sa vêture trompeuse de modéré, croit trouver refuge dans l’énoncé juridique:

Ma réponse, elle est claire, et ce n’est pas seulement ma réponse, c’est la réponse de la Convention internationale des droits de l’enfant, qui parle du droit à des parents, il [sic] ne parle pas du droit à un père et à une mère.

Outre qu’oser penser qu’un texte élaboré en 1959, adopté en 1989 et ratifié par des pays comme l’Iran, l’Arabie saoudite et, encore très récemment, la Somalie, entendait autre chose qu’un père et une mère – seule origine possible d’un enfant depuis la nuit des temps, il faut apparemment le rappeler – relève plus volontiers de l’outrance fallacieuse que de la démonstration, le fait est que si l’art. 7 évoque le droit de l’enfant de « connaître ses parents et d’être élevé par eux » et l’art. 8 celui d’entretenir des relations avec eux, ces articles sont indissociables des art. 21 et 22, qui conjuguent inévitablement la notion des « parents » de l’enfant par celle de « ses père et mère« .

A aucun moment, jamais et sous aucune circonstance, le texte de la Convention internationale des droits de l’enfant ne peut être confondu avec une validation d’aucune sorte qui tendrait à la reconnaissance d’une forme de parentalité autre que celle induite par la réalité des faits. Les parents, ce sont un père et une mère, tout le reste n’est que vue de l’esprit et délire sectaire.

On savait déjà que les partisans du ‘Mariage’ pour tous racontaient n’importe quoi, on sait maintenant qu’ils sont prêts à saccager la protection internationale des droits de l’enfant pour parvenir à leurs fins.

Noël Macé