Derrière ces portes…

Des ambulances, certes, mais pas que.

Rue de la Dent-Blanche, une rampe d’accès, un garage, mais aussi un local exigu, dans le coin, derrière une porte discrète. A gauche, dans l’entrée, un petit bureau, un meuble blanc, des ordinateurs, deux chaises. Au bout d’un petit couloir, trois cachots aux solides portes de fer, mais dont la première a été descellée, le béton du chambranle arraché ; Dieu sait ce qui a pu s’y passer…

A l’intérieur, un chiotte à la turque, une lampe faible, dans le coin supérieur, une caméra de surveillance, un bloc de béton sur lequel repose un matelas de mousse dans une taie sombre de caoutchouc épais, maculée de taches suspectes. Tout est noir.

Ce n’est pas la Ruschestrasse, non, juste la petite Loubianka des Alpes, mêmes sous-sols, même destin. C’est là que tout a commencé, on ne pensait pas que ça pouvait exister.

 

Lire aussi :

11 mai 2023 : La police valaisanne accusée de torture, une plainte déposée

12 mai 2023 : Licenciement immédiat, intimidations, menaces : L’Etat cherche-t-il à faire taire le plaignant ?