Nantermod : la voix de son traître

Nouveau fer de lance du libéralisme anti-humaniste, non content de menacer les réfractaires au nouvel ordre vaccinal d’avoir « des morts » sur la « conscience », Philippe Nantermod, qui sans doute mesure le nombre de trahisons qui le sépare de la carrière d’un Couchepin ou d’un Macron, tombe – enfin – le masque (min. 42 et ici) et admet le soutien de son parti à la GPA, la gestation pour autrui, soit l’esclavage reproductif de femmes du tiers-monde pour permettre de vendre aux homosexuels ces enfants si indispensables à la concrétisation de leur ‘amour’.

C’est oublier, bien évidemment, que le parti de M. Nantermod, qui n’a jamais été exemplaire sur les questions morales ni de protection de l’enfance, s’était engagé, par ses représentants au Comité interpartis « oui au partenariat enregistré », Jean-Michel Gros, député au Grand conseil (GE, Parti libéral) et Rolf Schweiger, conseiller aux Etats (PRD), à ne jamais réclamer ni mariage, inutile à ceux qui s’aiment vraiment, ni adoption, contraire au « bien de l’enfant ».

Tarte à la crème s’il en est – s’insurgeait Jean-Michel Gros –, cette loi ouvre la porte à l’adoption et aux techniques de procréation médicalement assistée.

Alors là, on tombe dans la mauvaise foi. Certes, plusieurs associations militantes, et plusieurs parlementaires ont regretté l’interdiction formelle inscrite à l’article 28 de la loi. Mais elle y figure en toutes lettres, cette interdiction. Alors comme porte ouverte, il y a mieux ! Cette théorie, on nous l’a déjà servie : lors de la votation sur l’EEE, lors de l’augmentation de l’âge de la retraite des femmes. Et bien moi, j’aime les portes ouvertes. Dans une démocratie directe, le peuple pourra à nouveau se prononcer le jour où une telle proposition apparaît, mais force est de constater qu’en l’état, L’ADOPTION PAR DES PARTENAIRES N’EST PAS AUTORISEE [les majuscules sont d’origine, ndlr, source].

Que le peuple ne se laisse pas avoir, le coup de l’opinion qui ‘change’, qui ‘évolue’, n’est que la mesure d’une stratégie basée sur la tromperie pour se dédire de ses promesses et offrir à certains groupuscules sectaires cet accès plein et entier à l’enfant qu’ils réclament depuis tant d’années.

« Chacun fait ce qu’il veut de son corps », s’exclame le libéral, mais chacun ne fait pas ce qu’il veut du corps de l’enfant. Celui qui détruit l’avenir des enfants sur un coup de tête, un caprice, une faiblesse qu’il prend pour un coup politique, ne s’expose pas seulement à des « morts » mais à la fin de toute une civilisation.

NM