Torture : La police cherche-t-elle déjà à planquer les preuves ?

Parce qu’il est plus facile de violer la loi que de s’y conformer, surtout quand on se croit au-dessus d’elle… Parce qu’une fois publiées, les images des scènes de torture risquent de faire aussi mal que les actes…

Le 12 mai, la PRVC a été mise en demeure de fournir toutes les données susceptibles de démêler cette sombre affaire.

Passé le filtre de la guichetière, qui vous ment, tentant de faire accroire qu’il est « interdit » d’amener des courriers par porteurs, ce qui est faux, celui des casaques bleues qui, sur un ton de grave  autorité, essaient de faire passer qu’on ne peut s’adresser à la police que par avocat interposé, faux également, on finit par laisser le document dans la boîte aux lettres, avec avis par e-mail.

La police cantonale a aussi fait des manières, jouant de sa force de persuasion, pour tenter de refuser le courrier, il faudra s’y prendre par deux fois. Il n’est pas dit que cette attitude permette de les tirer d’affaire, à moins, bien sûr, que toutes les caméras de surveillance ne soient tombées en panne le même jour. Ce qui peut arriver… surtout en Valais.

 

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