Vacciné de force ? La Justice somme Air Glaciers d’avouer ce qu’il a injecté

Saisi d’une demande de mesures provisionnelles d’urgence, le Tribunal du district de Sion ordonne à Air Glaciers de dire ce qu’il a injecté, le 9 mai, contre son gré, à sa victime, un père de famille de cinquante ans en situation de handicap.

Depuis bientôt 10 jours, la compagnie de secours Air Glaciers SA s’enferme dans un mutisme absolu, au risque de la santé du patient. Quelles raisons à ce silence ?

Nous vous en parlions ici, lors d’une intervention commandée, pour la troisième fois dans la même journée, par les forces de l’ordre, un médecin ambulancier d’Air Glaciers a injecté une substance inconnue à un patient handicapé non consentant.

Ce patient a-t-il été vacciné de force ? Il en a les symptômes, douleurs dans la poitrine, problèmes cardiaques, engourdissements, malaises. En l’absence de réponse claire, rien n’empêche de le penser, d’autant que les polices régionales et cantonales font les pieds au mur pour retenir l’information, tandis que, saisie, la commission d’éthique de l’Hôpital de Sion refuse visiblement de se déterminer mais propose un « espace d’écoute »… La Société médicale du Valais n’a simplement pas réagi.

J’ai mal dans toute la poitrine, témoigne le principal intéressé, ça fait plusieurs jours que je ne sens plus mon bras gauche, j’ai des éruptions cutanées, des démangeaisons, mal à la tête en permanence, des vertiges, envie de vomir, de la difficulté à marcher, mes jambes ne me soutiennent plus, ma vue a beaucoup baissé, je m’endors tout le temps, je n’arrive plus à souffler.

Mon médecin traitant est parti à la retraite, personne ne veut me prendre sans savoir ce que l’on m’a injecté. Je ne comprends pas l’attitude d’Air Glaciers, il y a comme une sorte de vengeance.

Pendant mon interrogatoire, la police a évoqué une déclaration que j’avais faite, non pas contre le vaccin, mais contre le masque obligatoire à l’école pour les enfants en bas âge. Il est vrai que je n’ai pas voulu prendre le vaccin anti-Covid à l’époque, je voulais en savoir plus, la suite m’a donné raison.

J’ai l’impression qu’ils cherchent à me le faire payer d’une façon ou d’une autre. J’ai assez peur, je dois dire, ça ne va pas en s’améliorant.

Qu’il faille une décision de justice pour contraindre Air Glaciers à transmettre une simple information médicale, essentielle, à un patient en détresse paraît tout à fait effarant.

Contactée, la direction de la compagnie de secours a refusé de répondre à nos questions.

La rédaction

 

 

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