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22.06 USA: Interdiction
de l'objection de conscience,
pilule dure à avaler pour les pharmaciens pro-vie
L'American Medical
Association (AMA) soutient une proposition tendant à forcer
les pharmaciens à distribuer des abortifs comme la pilule (mais
oui c'en est un
aussi) ou la pilule du lendemain. Salauds d'objecteurs de conscience va!
Une résolution est passée lundi à
l'assemblée des délégués de l'AMA, qui
déclare que les pharmaciens s'opposant à la vente de
drogues abortives pour des raisons morales devront fournir "une
référence immédiate à une autre pharmacie
appropriée sans commettre d'interférences", a
rapporté le Chicago Tribune.
"Notre position est prise au nom du patient," a déclaré
le Dr. Peter Carmel, membre du conseil de l'AMA. "L'AMA veut que
les patients puissent avoir accès à leurs
médicaments (sic). C'est une obligation du pharmacien de leur
dire où aller".
Le site web des Pharmacists
for Life International (PFLI) donne son point de vue quant
à la pilule du lendemain: "Il est à la portée de
n'importe quelle personne un tant soit peu instruite des choses de la
médecine, de comprendre que ce 'médicament' sert
principalement à interdire l'implantation d'un oeuf
déjà fertilisé. Ce n'est pas de la
contraception". "Un pharmacien, en vertu de sa conscience
propre, ne peut être obligé de coopérer
à une telle chose, avec les conséquences que l'on sait,
soit avortement chimique et, par conséquent, la mort d'un
bébé." souligne le rapport des PFLI.
"La coopération matérielle avec un tel mal ne peut jamais
être licite même si elle peut être légale...
En fait, les pharmaciens avertis de la nature mauvaise d'un tel
scénario auraient même le devoir, en tant qu'un pharmacien
et que personne humaine, de ne pas coopérer à une telle
chose même sous la douleur ou la menace de sérieuses
contrariétés".
Les PFLI s'insurge surtout contre certains auteurs leur reconnaissant
le droit à l'exercice de leur propre conscience (merci,
c'est trop), mais préconisant la contrainte d'en
référer à une autre pharmacie moins scrupuleuse:
"Une telle pensée montre l'absurdité et la confusion qui
règnent dans les esprits de ceux qui adhèrent à de
telles idées."
"Les pharmaciens ne sont l'objet d'aucune obligation, même
inscrite dans la loi positive, de violer la loi divine", conclut le
rapport des PFLI . "ceci inclut le fait de ne pas être contraint
par aucun mandat de dispenser ou de conseiller la contraception,
l'avortement, l'euthanasie et le suicide assisté". conclut le
rapport des PFLI.
On voit d'ici la première démocratie du monde placer un
agent derrière chaque blouse blanche pour veiller à ce
que ceux-ci n'oublie pas de vendre de la drogue et des poisons
violents. La liberté, mais de force...
Lifesitenews
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20.06
Strasbourg: Une polonaise saisit la cour européenne des droits
de l'homme pour ne pas avoir pu avorter
Une jeune femme polonaise s'est
plainte à la cour européenne des droits de l'homme que sa
santé avait été mise en péril en raison
d'une grossesse. En 2002, Alicja Tysiac, 34 ans, mère de deux
enfants, était enceinte de son troisième enfant. Les
médecins ne l'auraient pas avertie d'une probabilité de
perte la vue en cas de nouvelle grossesse. En Pologne,
l'avortement est légal si la grossesse représente un
risque pour la santé de la mère.
Mme Tysiac accuse son
gynécologue de lui avoir caché que sa santé
était en danger. Selon l'agence polonaise oska.org,
Tysiac, bien que n'ayant pas été frappée de
cécité, a souffert d'une détérioration de
la vue en raison de son état. Elle ne peut s'offrir les
lentilles adaptées et a été classée dans le
"premier groupe d'incapacité", se trouvant, par
conséquent, dans l'impossibilité de subvenir aux besoin
de sa famille.
La cour rendra son verdict
à la fin de l'année. L'ONG autoproclamée
Interights s'est précipitée sur le cas: "Nous avons
choisi ce cas parce que nous pensons qu'il démontre un certain
nombre de violations de la convention européenne", à
déclaré son porte-parole, Andrea Coomer, sur
radio.com.pl.
Tysiac se plaint que la Pologne a
violé son droit au respect
de la vie privée et familiale (art. 8 de la convention
européenne des droits de l'homme), son droit à un recours effectif (art. 13 ) ainsi que l'interdiction de discrimination (art. 14 ).
Jasec
Volasevic, du service juridique pour le ministère polonais de la
Justice a indiqué qu'il y a trois issues en jeu - légale,
politique et morale. Volasevic a souligné que la
"violation du droit à la vie" de l'enfant ne serait pas
évoquée lors des discussions d'ordre juridique de la cour
européenne - seules les conséquences au point de vue
légal seront prises en compte, sans aucune considération
pour la question morale.
En octobre dernier, le Comité des droits de l'homme de l'Onu, à la
conclusion d'un examen de conformité de la Pologne à
l'engagement international quant aux droits civils et politiques,
a exigé que celle-ci "libéralise" ses lois en
matière d'avortement.
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17.06 USA: Rapport
d'autopsie, Terri Schiavo était consciente de ce qu'on lui
faisait
Défiant les assertions de
nombreux analystes et de
l'ensemble des médias, un avocat spécialisé dans
les cas d'éthique
médicale précise que le rapport d'autopsie indique que Terri Schiavo pourrait avoir
été consciente de ce qui était en train de
lui être fait.
Jerri Lynn Ward, d'Austin au Texas,
note que le rapport publié mercredi précise que "les
lobes temporal et frontal ainsi que le cortex insulaire
démontraient
une préservation relative... Ce qui nous indique que son cortex
a
rempli ses fonctions et que son cerveau était normal en ce qui
concerne
le secteur de contrôle de la pensée" a
publié Ward sur son blog.
WND
Interview de Ward dans le "Joseph Farah's
WorldNetDaily RadioActive show" |
17.06 Belgique: L'Ordre des
médecins refuse les «kits euthanasie»
--> Pour un nombre
croissant de Belges, la vie n'est qu'une gueuze
En Belgique, les «kits
euthanasie», regroupant produits létaux et matériel
d'injection sont disponibles pour les médecins
généralistes depuis la mi-avril dans les 240 pharmacies
du réseau Multipharma. Dans un courrier adressé à
la direction générale des médicaments du Service
public fédéral (SPF) Santé publique, le Conseil
national de l'Ordre des médecins marque ses nettes
réticences déontologiques face à la
commercialisation de produits et matériel euthanasiants sous
forme de kit.
Fondation Guilé
La Libre Belgique du 14.06 |
16.06 USA:
Publication du rapport d'autopsie de Terri Schiavo. Le calvaire
d'un "légume", inanition et déshydratation
--> So long Terri,
we'll never forget!
Conférence de
presse hier en
Floride: Le
médecin légiste a rendu publique les résultats de
l'autopsie effectuée sur
Terri Schiavo, après son décès, le 31 mars
dernier, sur odre des
plus hautes instances judiciaires de l'état.
Les résultats de
l'autopsie ont apporté beaucoup de questions sans réponse
autour de ce cas très controversé,
particulièrement en ce qui concerne la cause, inconnue, de son
coma initial de 1990. Les parents de Terri ont souvent
avancé, tout au long de leur lutte de plus d'une décennie
pour protéger leur fille contre les procédures juridiques
de son époux, que leur fille avait été
maltraitée au moment de son évanouissement, et qu'une
asphyxie par strangulation aurait pu être la cause
immédiate de son collapsus. Ces soupçons ont
gagné en crédibilité lorsque le mari, Michael
Schiavo, a refusé l'autopsie et déclaré son
intention de faire incinérer le corps de sa femme.
Parmi les "motivations" qui ont
poussé Michael Schiavo à "libérer" sa femme, un
montant d'assurance d'un million de dollars. Schiavo s'était
vite consolé de la maladie de son épouse et fait deux
enfants avec une autre femme. Finalement, l'autopsie fut
approuvée, on apprit par la suite que le mari n'avait pas eu
voix au chapitre dans la décision.
La couverture médiatique des
résultats du rapport d'autopsie du Dr. Jon Thogmartin porte
presque exclusivement sur ces deux affirmations:
1) Aucune trace
évidente d'abus n'a pu être découverte sur le corps
de Terri.
2) Le cerveau de Terri était
"sévèrement atrophié", et pesait approximativement
la moitié du poids qui aurait dû être le sien
à l'heure de sa mort.
Beaucoup, dont le légiste, en
viennent à conclure à l'évidence de "l'état
végétatif permanent" de la patiente, diagnostic souvent
rabâché par la presse pour mettre en doute
l'humanité de Terri. Les défenseurs de Terri parlaient,
quant à eux, de "handicap cognitif".
De nombreux neurologues avait
prévu l'impossibilité de déterminer un diagnostic
sûr d'EVP en se basant sur les seuls résultats de
l'autopsie. Dans un article du 31 mars, du MedPage Today, le Dr. Michael De
Georgia, chef du service de réanimation de
neurologie/neurochirurgie de la Cleveland Clinic Foundation, a
prévenu ses lecteurs contre un diagnostic d'EVP, affirmant qu'il
"ne peut pas être
confirmé par autopsie". Le Dr. Mouhammed Kabbani,
neurologue à l'université du Missouri, a
déclaré en outre: "Une
autopsie peut montrer le degré de lésions au cerveau et
combien de tissus du cerveau ont survécu", mais cela "ne peut, en aucun cas, indiquer le statut
clinique du patient".
Le père Franck Pavone, qui a
accompagné Terri dans ses derniers instants, a répondu
d'un point de vue moral à cette sanction de la
société conséquente au diagnostique d'EVP: "Une personne avec un cerveau
"profondément atrophié" a besoin de soins et
d'amour. Terri n'est pas morte de l'atrophie de son
cerveau. Elle est morte d'une atrophie de la compassion de la
part de son propre mari et de ceux qui l'ont
délibérément aidé à la faire tuer".
L'autopsie ne permet pas non plus de
faire clairement la lumière sur l'étendue des dommages
causés au cerveau par la période prolongée de
famine et de déshydratation forcée qui ont finalement
été cause de sa mort, et, préalablement, de la
dégradation de sa condition pysique jusqu'à n'être
plus que l'ombre d'elle-même.
Quoiqu'il en soit, les nombreuses
protestations faites par le mari ou les membres du tribunal,
prétendant que Terri avait souffert d'un désordre de la
manducation n'ont obtenu aucun crédit auprès du
légiste.
Le père Franck Pavone a
résumé l'attitude de ceux qui ont considéré
la mort de Terri comme une tragédie qui aurait pu être
évitée, résultat d'un prétendu 'droit de
mourir', vue de l'esprit qui a englouti et finalement détruit la
vie de Terri, et contre quoi elle n'a pas pu se défendre en
raison de son état. "Aucun
détail de cette autopsie ne vient changer la
considération morale de ce qui est arrivée à Terri...
Ses lésions
et son handicap physique ne l'ont jamais faite moins humaine.
Aucune quantité de dommages au cerveau ne justifie de refuser
à une personne les soins appropriés à tout
être humain. Cela inclut la nourriture et l'eau".
Sitio!
Lifesitenews
Le site du père Pavone: Priest for Life. Culte
aux States! |
15.06 USA:
Hygiène et clinique d'avortement. Kansas: allégations de
cannibalisme
L'ordre des médecins de
l'Etat du Kansas a voté samedi, à l'unanimité, de
le retrait de sa licence à l'avorteur Krishna Rajanna. Le vote
intervient deux mois après la fermeture de sa clinique pour
raison de sécurité.
Ladite clinique a fait l'objet d'un
examen minutieux pendant plusieurs années, en fait, depuis que
l'inspecteur William Howard ait été appelé par
Rajanna lui-même afin d'enquêter sur des plaintes pour vol.
L'inspecteur n'a pas fait long avant de remarquer l'état
alarmant de l'hygiène de l'établissement. Dans son
rapport, Howard souligne l'état "dégoûtant" dans lequel
se trouve la clinique: "Il y avait de
la vaisselle sale dans l'évier et sur les tables, des
détritus partout, des cafards, et le tout avec une
puanteur... Franchement j'étais peu disposé
à m'asseoir... l'équipement médical était
nettoyé avec de l'eau de javel puis mis au lave-vaisselle. Moi
qui ai vu les pires scènes du crime, je pensais avoir tout vu,
mais je n'étais pas au bout de mes suprises quand j'ai
commencé cette enquête".
Plus troublé, Howard continue:
"La femme qui a
témoigné a décrit comment elle, sa fille et
d'autres jeunes filles ont vu Rajanna placer un des foetus qu'il avait
avorté et le mélanger à son dîner".
L'ordre des médecins a
cependant décidé ne pas retenir le pire de ces
accusations et s'est plutôt concentré sur l'état
lamentable de la stérilisation de la clinique, raison suffisante
pour le retrait de license.
Rajanna avait déjà été
sanctionné en 2000 et 2001 pour ne pas avoir examiné
correctement les groupes sanguins de ses patients et pour prescription
erronée de certains médicaments.
Deux visites récentes de l'
inspecteur du ministère de la santé avaient
indiqué, une fois encore, le manque de
propreté du service, plus une souris morte dans le vestibule et
des seringues rangée dans un réfrigérateur ouvert
à tous. L'avocat de Rajanna a essayé de
défendre son client en précisant que lui retirer sa
licence blesserait les clients de faible revenu qui ont eu, ou voulu
avoir, recours à des avortements auprès de la clinique de
Rajanna. Nancy Welsh, membre de l'ordre, ne s'est pas
laissée impressionner par cet argument, précisant que ce
n'est pas parce que les gens sont pauvres qu'ils n'ont pasa droit aux
normes médicales standard.
Ce cas intervient peu de temps
après l'adoption par le parlement du Kansas d'une mesure
exigeant que les cliniques d'avortement fassent la demande d'un permis
annuel du département de la santé et de l'environnement,
permis contraignant lesdites cliniques à se plier à un
ensemble strict de directives en matière de salubrité et
de sécurité. Contre toute attente, cette mesure ne
prendra pas effet, la Gouverneur Kathleen Sebelius, pro-avortement, a
émis son véto arguant qu'il ne revenait pas aux
parlementaires de statuer en matière de directives
médicales.
Lifesitenews
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14.06 France, propagande d'Etat: Sujet du
Bac, la défense de l'avortement
La semaine dernière, les élèves qui
passaient l'épreuve scientifique du bac littéraire
avaient 2 sujets au choix, dont l'un était :
"Procréation, maîtrise de la reproduction".
Les candidats devaient répondre
à 4 questions :
- Indiquer les
effets de la pilule sur l'ovaire, la muqueuse utérine et la
glaire cervicale
- Expliquer le
mécanisme par lequel agit cette pilule
- Citer 2 autres
moyens contraceptifs. Donner le principe de leur action contraceptive
- Dégager
des arguments en faveur de l'autorisation légale de l'IVG (parce
qu'il y en a ? ndlr) en France et argumenter l'idée selon
laquelle l'avortement n'est pas considéré comme un moyen
de contraception.
Tout sur Gènéthique.org |
13.06
USA:
Nick Cannon, le rappeur qui aime sa maman
--> Nick Cannon en début de
carrière
Nick Cannon, 24 ans, rappeur soul
star multifonction aux States, acteur, chanteur, compositeur,
producteur, animateur de son propre show télévisé
et grand pote de Sir Will Smith vient de sortir un album: "Can I Live".
Le clip de la chanson titre, que Cannon met gratuitement en ligne sur
son site, raconte l'histoire de la propre mère de Cannon, de sa
souffrance, de ses doutes lors de sa visite dans une clinique
d'avortement. Cannon apparaît dans le clip vêtu de blanc et
chante auprès de sa mère: "Laisse-moi plaider ma cause".
La mère est sur la table d'opération, prête
à subir un avortement mais, soudain, se lève et s'enfuit
de la clinique, "I hate this clinic", chante le rappeur. Le clip se
termine sur un plan de Cannon et de sa mère, 24 ans plus tard,
l'un dans les bras de l'autre: "Je ferai toujours partie de toi ...
Merci de m'avoir écouté, merci de m'avoir
écouté".
Nick Cannon a reçu de nombreux témoignages de
mères confessant avoir pleuré après avoir vu la
vidéo, une autre a témoigné que ce clip l'avait
confirmée dans son choix de ne pas avorter.
"Ce disque est extrêmement important pour moi et pour notre
communauté, a écrit Nick Cannon sur le forum de son site,
selon l'agence Lifesitenews. Il y a beaucoup de jeunes
mères dans le besoin qui ont dû lutter pour élever
leurs enfants. J'ai juste voulu reconnaître le
dévouement de toutes ces femmes fortes qui élèvent
leurs enfants par leurs propres moyens à travers ce que ma
propre mère a fait pour moi. Ma Fondation et
moi-même voulons vraiment venir en aide à ces jeunes
femmes. Si quelqu'un de vous connaît une mère entre
15-25 ans qui traverse un moment difficile de sa vie, j'aimerais
beaucoup entendre son histoire. Écrivez-moi svp et
expliquez-moi sa situation et comment je pourrais l'aider. Je
vérifierai le site web et répondrai en conséquence.
On peut ne pas aimer le rap... mais wow!
Lifesitenews.
La
vidéo
Le site de Nick Cannon
Voter pour le clip |
13.06 France, Life Parade: Une ambiance de
fous! L'interview exclusive du BAF
8000 personnes, moyenne d'âge
22-23 ans, étudiants, jeunes familles, parade festive, concerts,
punk, rock, java, manouche, défilé de mode "respectueux
de la dignité de la femme", témoignages. Des jeunes qui
"ne sont pas en rébellion, mais s'engagent de façon
constructive" pour le respect des plus faibles.
Interview exclusive d'Emile Duport, président de la Life Parade:
24 ans de bon sens, de dynamisme festif et d'enthousiasme massif
(chêne brut ou marbre de Carrare, à choix); la manif par
le menu, le déroulement, la programmation, les projets pour
l'année prochaine.
Entretien (qualité
téléphone cellulaire) avec Emile Duport, président de la
Life Parade (8'40).
Aidez
à boucler le financement de la Life Parade
Photos
|
13.06 France:
Lendemain de Life Parade
--> Photo
sur www.nd-chretiente.com
Témoignage d'une de nos lectrices sur le Forum du BAF:
"Alors, qui est venu à la life-parade ?
Voici ce que j'ai vu :
Soleil magnifique.
Le défilé a quitté la place Denfert-Rochereau
à 15h30 au son de musiques d'artistes au service de la vie,
projetées depuis 5 chars. Il y avait un char de
handicapés, j'y ai mis mon Pitchoune, il a été
dorloté et a "voyagé" à l'oeil pour son plus grand
plaisir.
On était à peu près 10 000,
énormément de jeunes, portant le tee-shirt "100%
pro-life" (du coup les gosses aussi, et même les chiens !), des
ballons partout.
Arrivés aux Invalides, on était paraît-il 20 000.
Sur l'estrade prévue les frères Patrice et Roger
Martineau ont démarré le programme avec leurs chansons
"... de vos entrailles", "L'enfant de Mongolie" et "La vie de famille".
Joan Maflys (compositrice & interprète) a pris le relais,
puis il y a eu un défilé de mode italien sous le
thème de la beauté du coeur, avec témoignages des
mannequins.
Ensuite Jean-Baptiste Hibon, handicapé de naissance, a
expliqué avec beaucoup d'humour et d'intelligence son amour de
la vie malgré ses difficultés et ses souffrances.
Puis Tim Guénard, ex-enfant abandonné à 3 ans par
sa mère, battu par son père, défiguré,
démoli, hospitalisé 2 ans sans aucune visite ni
tendresse, devenu voyou, violent, boxeur, chef de bande, guidé
par la haine, auteur de "Plus fort que la haine" et "Tagueurs
d'espérance", a expliqué comment les handicapés de
l'Arche l'ont sauvé, comment il a progressivement
retrouvé confiance en l'amour, comment il s'est reconstruit
grâce à l'indispensable notion du pardon, ce qui l'a
conduit à épouser martine qui lui a donné 4
enfants. Tim a dit entre autres qu'il aimait sa mère, car en lui
ayant donné la vie, elle lui a permis de donner de l'amour, de
donner du "beau" et de "faire des câlins sur les projets du
Créateur".
Dominique Morin a peut-être témoigné comme
prévu, je ne sais pas, je n'étais pas toujours attentive
(j'ai discuté un peu).
Je ne me souviens pas non plus du groupe Carmenz (rock garage) et pas
non plus du groupe Spacymen (pop rock) mais je me souviens du groupe
Sao (groove).
Des enfants jouaient ensemble sur la pelouse derrière l'estrade,
tous avec leurs ballons et leurs tee-shirts trop grands "life parade".
Un groupe de mamans portugaises avec chacune son bébé
dans les bras a posé devant la place Vauban pour un atroupement
de photographes, dont un professionnel.
Puis je suis partie à 20h00, alors je ne peux pas raconter la
suite".
Le sujet sur le
Forum du BAF
Le site de la Life Parade
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10.06 USA:
La NARAL fête le 40e du contrôle des naissances
--> Le Dr. Bernard Nathanson,
membre fondateur de la Naral en 1968, pro-vie des plus fervents
aujourd'hui.
La National Abortion Rights Action
League (NARAL), organisation pro-avortement, pionnière aux USA,
lance une campagne pour encourager les pharmacies à distribuer
la pillule du lendemain pour fêter le quarantième
anniversaire de la légalisation du contrôle des
naissances. La NARAL demandent à ses partisans d'inciter
leur pharmacie locale à manifester leur soutien et a distribuer
la pillule du lendemain. Quand les pharmacies se font lieux de culte...
SPUC |
10.06 Malte: Le parti travailliste maltais
tempère les ardeurs des pro-vie
Le groupe pro-vie maltais Gift of
Life a invité le parti travailliste à appuyer une
initiative pour l'inscription de la défense de la vie dans la
Constitution. Alfred Sant, leader du parti travailliste maltais,
a indiqué que l'avortement n'était pas la plus urgentes
de ses priorités, tout en assurant, cependant, que le parti
restait totalement opposé à l'avortement. Paul
Vincenti de Gift of Life a fait la déclaration suivante:
"Quel message plus clair Malte pourrait-elle envoyer à l'Europe
et au monde, une fois toutes les mesures légales prises et mises
à la disposition de nos politiciens pour la défense de la
vie, particulièrement sous sa forme la plus démunie?".
SPUC |
10.06 Chine,
politique de l'enfant unique: Argent contre soumission
Les autorités chinoises ont
indiqué qu'elles augmenteront l'aide financière aux
couples des zones rurales économiquement faibles à la
seule condition que ceux-ci se soumettent une fois pour toutes à
la politique de l'enfant unique. L'arrangement pilote accordera
600 yuan (72$) par an aux couples de plus de soixante ans qui ont un
seul enfant, ou deux si le premier était une fille. Pan
Guiyu, ministre du planning familial, a rejeté les propositions
dans le sens d'une cessation voire d'un allègement des punitions
des couples qui violent les règles de la politique de l'enfant
unique.
Scotsman/Spuc |
10.06 USA: Bush veut adopter les embryons
Lors d’une conférence de
presse mardi matin, le Président Bush a réaffirmé
sa position en faveur de l’adoption des embryons plutôt que
leur destruction par la recherche sur les cellules embryonnaires.
« Il y a une alternative à la destruction de la vie
», dit-il en rappelant la cérémonie de la Maison
Blanche à laquelle il avait participé la semaine
passée « avec des petits bébés nés
après avoir été des embryons congelés
». Bush déclare que le débat sur la recherche sur
les cellules souches embryonnaires « concerne directement les
finances fédérales » ; il poursuit en expliquant
« il s'agit de savoir si oui ou non, nous allons utiliser
l’argent des contribuables pour détruire la vie afin
d’éventuellement trouver un remède à une
maladie terrible ». Le président Bush comprend les soucis
des patients qui recherchent des cures et des traitements à
diverses maladies mais, en même temps, « Il est important
pour une société d’équilibrer science et
éthique ».
Lifesitenews |
10.06 Canada:
Briser le silence pour guérir, des êtres humains
blessés témoignent des conséquences de
l'avortement.
Pendant la campagne “Silent No More
Awareness Campaign” (SNMAC) qui a suivi la Marche Nationale pour
la Vie (National March for Life), jeudi passé à Ottawa,
20 personnes de plusieurs régions du Canada ont donné des
témoignages émouvants sur les effets dévastateurs
de l’avortement dans leur vie.
La co-fondatrice
canadienne de la Campagne, Angelina Steenstra, interviewée par
LifeSiteNews.com, explique que les participants de la SNMAC
d’Alberta, de Colombie britannique, du Manitoba, du Québec
et de l’Ontario ont rencontré des pro-vie au retour de la
Marche Nationale pour partager leurs témoignages post-avortement
– y compris 2 personnes de la foule qui ont rejoint le groupe au
dernier moment, une femme de Montréal et un homme d’Ottawa.
3 hommes
exprimèrent alors leur regret de paternité perdue. 17
femmes témoignèrent aussi des douleurs
émotionnelles, physiques et spirituelles qu’elles ont
ressenties après leur avortement. Pour Steenstra, le but de ce
partage de vécu a été de « briser le silence, afin de pouvoir
guérir ».
« Après mon avortement, il y a 19
ans, un interne m’a demandé de me taire alors que je
réclamais mon bébé (avorté) parce que je
perturbais les gens dans la salle de réanimation »,
déclare Debby Fisher de Brampton lors de la manifestation.
« Je me suis tue
jusqu’à l’année passée quand
j’ai vu pour la première fois des femmes comme moi se
lever pour dire ‘Je regrette mon avortement’ lors de
la manifestation de la SNMAC à Ottawa. J’ai
réalisé que Dieu me demandait de ne plus me taire ».
« Les docteurs d’un comité pour
l’avortement thérapeutique (Therapeutic Abortion
Committee) ont décidé que l’avortement était
la meilleure solution dans mon cas » raconte Dale
Barr de Brampton. « S’ensuivirent
9 années d’autodestruction par les drogues,
l’alcool, la promiscuité sexuelle et 4 fausses couches
durant mon mariage ».
Les effets de
l’avortement sont très réels, poursuit
Steenstra. En citant Vicki Thorn, fondatrice de PROJECT RACHEL
qui dit que « L’avortement
est une perte qui change son sens… nous ne savons pas à
quel point elle change son sens », Steenstra souligne
que le syndrome post avortement (PAS) peut être très
différent et ne pas suivre immédiatement
l’avortement mais peut débuter quelques années plus
tard.
En se
référant à sa propre expérience, Steenstra
affirme que son avortement à la suite d’un viol à
15 ans « fut le
début de nombreuses années de regret ».
Elle décrit l’un des effets les plus significatifs comme
la haine d’elle-même qui la conduisit à de la
promiscuité sexuelle, laquelle aboutit à une maladie
sexuelle qui lui vola, entre autres, sa fertilité. «
Est-ce que je
regrette mon avortement ? Absolument ».
Son avortement fut la
conséquence de choix de vie auto-destructeurs qui, pour
Steenstra, « cessèrent
seulement après une expérience de conversion qui
m’a mise sur un chemin de guérison qui m’a alors
aidé à comprendre toutes les décisions que
j’avais prises après l’avortement ».
Selon un
communiqué du mouvement, « La SNMAC (National Silent No More
Awareness Campaign) s’efforce à rendre le public conscient
du désastre que l’avortement cause aux femmes, aux hommes
et aux familles ». « La douleur émotionnelle et physique
de l’avortement ne sera bientôt plus enfouie dans le secret
et le silence mais sera exposée et guérie. Cet effort est
une clé pour rendre l’avortement impensable et pour
persuader la société que les femmes méritent mieux
que l’avortement ».
La SNMAC a fait ses
débuts canadiens lors de la Marche Nationale Pour la Vie
à Ottawa en 2004. Pour Steenstra, le nom « Silent No
More » (fini le silence !) est aussi le titre
d’un livre du Dr.
David Reardon, spécialiste post-avortement et chercheur
ayant particulièrement étudié les
conséquences des avortements:
Les adolescentes
tenteront 10 fois plus de se suicider après un avortement, 60%
des femmes penseront au suicide et 28% passeront à l’acte
après leur avortement. Après un avortement, les femmes
multiplient par 4 la probabilité d’abuser de
stupéfiants.
Lifesitenews. |
07.06 Rome, congrès de la famille:
Benoît XVI défend la famille et la vie "depuis sa
conception jusqu'à sa fin naturelle"
Le pape a réaffirmé
avec force les dogmes de l'Eglise catholique sur l'intangibilité
de la vie humaine. Benoît XVI a inauguré hier soir
à St Jean de Latran la convention du diocèse de Rome sur
la famille. L'occasion de réitérer sa condamnation des
manipulations sur "la vie qui naît" à quelques jours du
référendum italien sur la fécondation
médicalement assistée
Le congrès du diocèse de Rome sur la famille se tiendra
jusqu’à jeudi, avec une réflexion autour du
thème « formation de la personne et transmission de
la foi »
Le sujet de
Gabrielle de Jasay de Radio Vatican
Radio Vatican |
07.06 Italie, référendum sur
la procréation assistée: Cardinal Cottier: La Production
d'embryons est un massacre
"Ne citez pas saint Thomas,
l’embryon est déjà humain", (St Thomas se basait
sur les maigres capacités d'observation scientifique de son
temps pour établir une hypothèse quant à la date
de l'"arrivée de l'âme"; cette opinion n'a jamais
engagé l'Eglise) a déclaré le cardinal
Cottier dans un entretien accordé à Marco Tosati pour le
quotidien italien "La
Stampa".
Le cardinal Cottier réaffirme ce qu’il avait
déjà proclamé en janvier dernier : "L'embryon est
un être humain en devenir", et non pas un quelconque amas de
cellules. La fécondation in vitro engendre un nombre
conséquent de "déchets", entendre d'embryons
détruits. "Au microscope, il peut apparaître comme tel,
insiste le Dominicain, mais il est déjà organisé,
et il est capable de s'organiser, il est potentiellement humain, il est
un homme".
En outre, pour ce qui est de la fécondation
"hétérologue", c’est-à-dire par un donneur
étranger au couple, le cardinal Cottier invite à
envisager le point de vue de l’enfant et déclare : "Le
fait de savoir qui est son père demeure un problème (
…). Dans certains pays on dit: l'enfant a le droit de savoir et
dans d'autres pays, au contraire, on préfère le cacher".
Il conclut : « Dans les deux cas, il y a des traumatismes
psychologiques ".
Déjà, le 29 janvier dernier, dans les colonnes du
quotidien "Avvenire", le cardinal Cottier avait affirmé que
« l’embryon étant une personne en devenir, il est
évident qu’il a une âme". Il partait des
données scientifiques pour affirmer : "Il s’agit avant
tout de la génération d’un être humain. Ses
parents ne sont ni des végétaux ni des animaux. Donc,
dès le début l’embryon est ordonné par
nature à recevoir de Dieu l’âme spirituelle. Et
c’est pour cela que juridiquement, il doit être
considéré comme une personne".
"Les théories qui nient ce concept, insistait le cardinal, sont
incapables d’expliquer quel est le moment où dans la
chaîne de la vie on se trouve devant une personne".
Il ajoutait : "Nous devons nous garder de ces traités de
bioéthique qui affirment que les êtres humains ne sont pas
tous des personnes. Par exemple lorsque l’on dit que
l’embryon n’est pas une personne. Mais aussi lorsque
l’on établit que le malade atteint d’Alzheimer
n’est plus une personne parce qu’il n’est pas
conscient".
Pour ce qui est du drame des embryons congelés, il disait : "Ces
embryons ne devraient pas exister. Mais la fécondation
artificielle a des taux de réussite bas et pour éviter
des échecs, on augmente la production d’embryons. Et
c’est un massacre".
Source:
Zénit |
03.06 Manuel du parler
"Pro-vie", pour éviter aux grands d'en dire de trop grosses et
d'en faire de plus grosses encore
Un "lexique des termes ambigus et
controversés sur la famille, la vie et les questions
éthiques" publié par le conseil pontifical de la Famille
a été présenté dans sa version
française ce mercredi à Paris : il offre un remède
à une certaine « manipulation du langage ".
Le lexique s’adresse plus particulièrement aux hommes
politiques, aux parlementaires, aux mouvements, aux éducateurs,
aux associations familiales, aux ONG, aux centres de formation à
la pensée catholique
Mgr Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et
président de la conférence des évêques de
France, a souligné l’origine de cet ouvrage, lors de sa
présentation : « Le projet qui a donné naissance au
Lexique remonte en effet à 1994, et, pour être
précis, à la Conférence Internationale du Caire
sur la population et le développement (5-13 septembre 1994)
organisée par les Nations Unies, plus précisément
au sein de son organe subsidiaire pour l’assistance aux
populations dans les pays en voie de développement le FNUAP, le Fonds des Nations Unies
pour la population, présidée par Madame Nafis Sadik ".
« Certains des participants à cette Conférence
s’aperçurent que, tant dans le document
préparatoire que dans les discours des responsables du FNUAP, on
utilisait, au cours de la Conférence, un langage curieux,
presque codé, dans lequel certaines expressions apparemment
anodines, mais en fait ambiguës ou à double sens,
revenaient régulièrement et pouvaient donner le change
sur les véritables intentions des organisateurs de la
Conférence. Ces mêmes participants
s’aperçurent ainsi que cette manipulation du langage
n’était pas propre à la Conférence du Caire,
mais semblait être devenue une habitude dans ce secteur
particulier de l’ONU. Conscients de ce que des personnes non
averties pourraient se laisser prendre à ce jeu
sémantique dans d’autres réunions internationales,
et voter, sans s’en rendre compte, en faveur de motions
opposées à leurs convictions, ces
délégués demandèrent alors au Conseil
pontifical pour la famille, qui avait un représentant dans la
Conférence, de publier une sorte de lexique des expressions
ambiguës ou à double sens utilisées en particulier
dans les textes et documents du FNUAP (…) ".
Plus sur Zenit.org
|
02.06 Faire
des bébés réduit les risques de cancers
Des chercheurs australiens ont
corroboré des recherches
démontrant que les femmes ayant beaucoup d'enfants
développent une
protection significative, non seulement contre le cancer du sein, mais
également contre les cancers colorectaux, ovariens et
utérins, et ce
tout au long de leur vie.
"Plus vous avez d'enfants, plus la protection est forte", dit le
statisticien médical Steven Darlington, membre du groupe de
recherche
médicale de l'institut du Queensland (Queensland Institute of
Medical
Research, QIMR). "Il semble qu'une augmentation des hormones produites
pendant la grossesse protègent contre le cancer, mais nous ne
sommes
pas tout à fait sûrs de comment ou pourquoi cela se
produit".
Après avoir étudié les taux de cancer et leur
corrélation avec le
nombre d'enfants nés auprès d'1,2 millions de femmes
suédoises,
Darlington et ses collègues ont trouvé un lien
significatif entre le
nombre d'enfants et l'incidence des cancers, notant que la
multiplicité
des enfants était particulièrement protectrice contre le
cancer
colorectal.
Les enregistrements des données propres aux naissances et aux
cancers
sont plus détaillés et complets en Suède qu'en
Australie, a-t-il encore
expliqué. En outre, commencer une famille à un plus
jeune âge confère
une protection significative contre le cancer du sein, contrairement
à
ce qui a pu être observé chez des femmes ayant
commencé à fonder une
famille à un âge plus avancé. Ces
résultats ont été publiés par la
revue académique Twin Research and Human Genetics.
Bref, ne tardez plus, commencez dès maintenant une
thérapie préventive contre le cancer ;-)
Et vivement le bébé remboursé par les assurances! |
02.06 Angleterre: Le fisc en veut aux
familles
D’après une étude
réalisée par l'organisation Civitas, le
système fiscal de Grande-Bretagne pénalise les familles
et favorise les mères célibataires. En Grande-Bretagne,
le débat sur les aides aux mères célibataires a
été relancé après une
révélation faite la semaine dernière : une famille
de Derby composée de trois soeurs ayant chacune un enfant et de
leur mère divorcée, reçoit plus de 31 000 livres
par an d’allocations.
Source: Fondation Guilé |
31.05 France,
cimetière
pour foetus: Mettre fin à la conspiration du silence
Le Jardin
des anges...tel est le nom de la partie du cimetière d'un petit
village du Territoire de Belfort consacrée aux
bébés morts in utero.
Nathalie Franze dont
le bébé est enterré là bas témoigne.
Le 10 novembre dernier, cette jeune femme, enceinte de 20 semaines
subit une interruption médicale de grossesse après
qu'on lui eut révélé que le foetus était
porteur d'une trisomie 21."Cette décision a été
une épreuve terrible. J'ai pensé à mon
bébé et à ce que j'allais devenir " explique
t-elle.
Conformément
à la loi, il n'y eut pas d'acte de naissance, ni de certificat
de décès. Rappelons qu'une circulaire
interministérielle du 30 novembre 2001 autorise l'inhumation des
foetus à compter de 22 semaines d'aménorrhée. A
partir de ce seuil une déclaration à l'état civil
est désormais obligatoire, que le foetus soit né vivant
ou mort. Les parents peuvent inscrire le nom de l'enfant sur le livret
de famille. En deçà de ce seuil, l'inscription
à l'état civil n'est obligatoire que si le foetus est
né vivant. L'inscription sur le livret de famille est par contre
impossible.
Or depuis des
années, une sage femme de l'hôpital de
Belfort-Montbéliard veut mettre fin "à la
conspiration du silence" qui règne dans les services de
maternité. Elle explique que les médecins "ne parvenant
pas à admettre l'échec d'une grossesse,
préfère fuir ces femmes et leur souffrance". "Banaliser
ce deuil ne les aide en rien" explique t-elle. Après
plusieurs années de combat, elle a convaincu son service et le
conseil général de créer un lieu d'inhumation pour
les foetus.
Début
mai, le Jardin des anges a été inauguré. Nathalie
Franze a été la première à y faire inhumer
son bébé. Autour d'elle, beaucoup ont été
choqués d'apprendre qu'elle avait fait enterrer son enfant : "Ils
me disaient : mais enfin, Nathalie, tu n'as pas perdu d'enfant...Si,
j'ai perdu un enfant. Et je dis d'ailleurs maintenant que j'ai
été mère quatre fois" ajoute-t-elle.
Source:
Gènéthique.org
L'article
de Libération |
30.05 Amnesty international,
rapport 2005: Planning familial, la Chine continue de persécuter
les femmes.
--> Mao Hengfeng, avortée de
force dans un camp chinois, et ses filles devant le Bureau des plaintes
de Shanghai. Une sacrée bonne femme!
L'avortement obligatoire
est toujours une réalité en Chine, dénonce Amnesty
international dans son rapport 2005,
présenté à Londres vendredi dernier. La politique
de l’enfant-unique
imposé de façon violente et les avortements de force
continuent d’être
monnaie courante dans l’Empire du milieu; et ce malgré les
promesses
répétées de Pékin de « lever le
pied ".
« En 2004, selon les informations reçues par Amnesty
International, la
mise en œuvre du planning familial a continué de donner
lieu à de
graves violations perpétrées contre des femmes et des
jeunes filles,
notamment des avortements et des stérilisations forcés.
En juillet, les
autorités ont publiquement réaffirmé
l’interdiction de pratiquer
l’avortement sélectif des filles afin de
rééquilibrer la proportion des
naissances, celles-ci étant marquées par un
excédent masculin croissant.
Les femmes placées en détention, notamment de très
nombreuses
pratiquantes du Fa Lun Gong, restaient exposées aux actes de
torture,
en particulier au viol et à d’autres violences sexuelles.
En janvier, les autorités ont adopté une nouvelle loi
visant à empêcher
la police d’infliger aux prostituées des amendes payables
immédiatement. Toutefois, elles recouraient toujours à un
système dit
de «détention et éducation" pour priver de
liberté – sans inculpation
ni jugement – des femmes soupçonnées de se livrer
à la prostitution,
ainsi que leurs clients présumés.
En avril, Mao Hengfeng a été astreinte à dix-huit
mois de «rééducation
par le travail" dans un camp parce qu’elle persistait
à adresser des
requêtes aux autorités. Elle protestait contre
l’avortement forcé
qu’elle avait subi il y a quinze ans du fait de la politique
chinoise
de contrôle des naissances. Au camp de travail, Mao Hengfeng
aurait été
ligotée, suspendue au plafond et sauvagement battue. Dans le
passé,
elle a été internée à plusieurs reprises
dans des unités
psychiatriques, où elle a été soumise contre son
gré à un traitement
aux électrochocs ", dénonce le rapport 2005.
A cette heure, peu de gouvernements ont choisi de suivre l'exemple des
Etats-Unis et de refuser, purement et simplement, le financement du
programme du Fond des Nations-Unies pour la population (FNUAP),
basé
sur un soutien inconditionnel des mesures coercitives en matière
d’avortement décidées par le régime de
Pékin.
En décembre passé, Arthur Dewey, adjoint au
secrétaire d'Etat des
Etats-Unis pour le bureau de la population, des réfugiés
et de
l’immigration a déclaré que: "Le soutien du FNUAP
et sa participation
aux activités de contrôle de la population du gouvernement
chinois
permet audit gouvernement de mettre en application de manière
plus
efficace encore son programme d'avortement coercitif, et, de ce fait,
tombe sous le coup de l’interdit de Kemp-Kasten, lequel condamne
toute
organisation qui soutient ou participe à la gestion d'un
programme
d'avortement coercitif ou de stérilisation involontaire".
Résultat: Les
Etats-Unis ont retiré leur subvention au FNUAP depuis ces trois
dernières années. On se souvient de la réaction
unanime et simultanée,
d’un bout à l’autre de la planète, de
l’intelligentsia de gauche pour
dénoncer ce « retour en arrière "
imposé par les vues rétrogrades de M.
George W. Bush; sans commentaire…
"La loi de planification des naissances chinoise et son
règlement
d’application maintiennent sévèrement des
éléments de coercition dans
la loi et la pratique. L'avortement et la stérilisation
obligatoires
sont des violations insignes des droits de l'homme et devraient
être
une préoccupation majeure de la communauté
internationale, comme des
Chinois eux-mêmes. Malheureusement, nous n'avons pas
rencontré
suffisamment de bonne volonté chez les autres membres de la
communauté
internationale pour se dresser avec nous sur ce créneau de la
défense
des droits de l’homme".
Le Canada est parmi ces "autres membres" qui ont refusé de
changer leur
politique malgré l'évidence accablante des abus commis
contre les
femmes. Bien au contraire, le gouvernement canadien a
profité de la
visite du président Bush, en novembre dernier, pour annoncer
augmentation 67 millions de dollars US (sur quatre ans) à sa
contribution annuelle de 13,1 millions (U$) au FNUAP.
Selon l'ancien secrétaire d'Etat Colin Powell, "Le FNUAP aide
à
améliorer l'administration des bureaux locaux du planning
familial,
lesquels accordent, d’une part, de larges allocations et,
d’autres
part, de nombreuses pénalités qui contraignent
très efficacement les
femmes à l’avortement".
Le soutien, discret mais nourri, de la communauté internationale
en
faveur de la politique de l’enfant unique chinoise, et ce en
pleine
connaissance des atrocités commises, peut-être très
clairement assimilé
à une forme de complicité.
En février de cette année un requérant
d’asile originaire de Chine,
ayant officié en tant que directeur de planning familial,
était débouté
par une cour canadienne, laquelle avait reconnu que forcer des femmes
à
avorter contre leur gré constituait un crime contre
l'humanité. Li Min
Lai avait en effet confessé avoir imposé agressivement la
politique de
l’enfant unique sur son lieu de travail. Il avait même
été jusqu’à
camper devant la maison d’une de ses employées afin de la
pousser à
avorter son bébé au septième mois de
grossesse. Le juge Sandra
Simpson, de la cour fédérale, a confirmé la
décision du conseil des
réfugiés du Canada, lequel a statué, l'an dernier,
que le rôle de Lai
dans ces avortements forcés contrevenait à la convention
des
Nations-Unies concernant le statut des réfugiés.
Exigez la libération de Mme Mao Henfeng |
27.05 George Bush réprouve
la loi sur les cellules souches embryonnaires |
27.05 Russie: Un
ecclésiastique tire la sonnette d'alarme
Dimitry Smirnov, archiprêtre de
l'église orthodoxe russe et aumônier de Zhizn (en russe,
Vie), association pro-vie russe, a vigoureusement condamné
vendredi l'avortement comme cause principale de l'actuel effondrement
de la démographie dans son pays. "Un terme à
l'avortement permettrait d'éviter les décès
inutiles de quatre à six millions d'enfants russes tous les
ans", a dit l'archiprêtre.
Smirnov a dénoncé la publicité
exagérée pour la poursuite de notions, telles la
carrière ou le confort, comme autant de carences modernes
contraires à la quête du bonheur vrai. "Les gens ne
réalisent pas qu'une splendide éducation, un
succès dans leur carrière ou l'argent ne peuvent
être un produit de substitution pour la famille". |
25.05 Le card.
Daneels dénonce les manoeuvres des Catholics for a free choice.
-->
France Kissling, présidente de CFFC
L'association
pro-avortement américaine Catholics for a free choice (CFFC),
célèbre en Suisse pour avoir largement contribué
au financement de la campagne en faveur de la solution des
délais, fait à nouveau parler d'elle:
En juin dernier,
elle invitait ses militants à écrire des lettres de
remerciements au card. belge Gottfried Daneels pour certains de ses
propos en faveur de l'usage du préservatif. Les CFFC ont
envoyé en outre une lettre demandant au card. Daneels de prendre
la tête d'une campagne pour forcer l'Eglise à un
changement radical de doctrine sur cette question.
Le card. Daneels a qualifié cette tentative de
récupération de "déplorable" et a rappelé
que la seule solution efficace contre la diffusion du virus du Sida
restait: "une éducation morale enseignant la chasteté et
la fidélité envers son mari ou son épouse".
Daneels,
cependant, n'a jamais rétracté ni même
corrigé ses commentaires de janvier 2004, à l'antenne de
la radio catholique hollandaise RKK: "Quand quelqu'un est
séropositif et que son partenaire lui dit: Je veux avoir
des relations sexuelles avec vous -- il ne doit pas le faire, si c'est
cela que vous me demandez -- mais s'il le fait, il doit employer un
condom".
|
25.05 France: Révision de
la loi sur la Bioéthique...déjà
L'expérience
menée par l'équipe sud-coréenne du Pr Woo Suk
Hwang sur 31 embryons clonés fait parler d'elle. De nombreuses
nations, la Belgique ou les Pays-Bas ont déjà voté
des lois en faveur du clonage dit thérapeutique. Les
débouchés ont l'air bien reéls, si bien que certaines voix s'élèvent en
France, pour modifier la loi sur la bioéthique, dans le
même sens que ses voisins. Une loi qui ne date que du 6
août 2004
Pour Carine
Camby, directrice générale de la toute récente
Agence de biomédecine, rien ne presse. "Si nous devons prendre
une nouvelle décision, cela ne peut être sous la pression
d'une publication scientifique, si intéressante soit-elle."
Carine Camby
reconnaît qu'il est possible de modifier la loi de
bioéthique, mais qu'il faut y réfléchir
sérieusement, les aspects éthiques, anthropologiques et
religieux d'une autorisation du clonage thérapeutique
étant importants.
Elle rappelle,
en outre, que la loi permet déjà, pour cinq ans, la
recherche sur les embryons. En effet, il est possible, pour les
chercheurs français d'utiliser des lignées de cellules
souches importées, et d'expérimenter sur des embryons,
issus de fécondation in vitro, abandonnés à la
recherche par leurs parents.
"Il est normal
que certains chercheurs souhaitent sa révision, dit-elle, mais
il en existe tout autant qui sont satisfaits de cette loi."
"La question
n'est pas de savoir si la France est en retard, mais de savoir si on
accepte de rentrer dans la course au clonage thérapeutique."
déclare-t-elle.
En Suisse, on se souvient que le Conseiller fédéral
Pascal Couchepin avait promis le 0 clonage pendant la campagne contre
les cellules souches, au moment même, d'ailleurs, où la
délégation suisse à l'Onu votait en faveur du
clonage thérapeutique; on attend de voir.
(Gènéthique.org)
|
24.05
Belgique: scandale de la mère vendeuse
Une jeune femme belge a
proposé, il y a plus d'un an, à un couple d'être la
mère porteuse de
leur enfant, via l'insémination artificielle, pour une somme
d'environ
10.000€, a révélé le quotidien la Libre
Belgique. C'est plus courant
qu'on ne le pense... Une fois en possession de la somme, elle leur a
fait croire qu'elle avait fait une fausse couche et a proposé
son bébé
sur un forum Internet quelques mois avant la naissance.
Un couple d'homosexuels n'ayant pas accepté de payer
15.000€ pour le bébé, elle le
propose, après l'accouchement, à un couple
Néerlandais pour la même somme. Aujourd'hui, la
mère porteuse continue à sévir sur Internet.
La
location de matrice est un marché en forte expansion aux
Etats-Unis.
|
24.05 Sélection sexuelle... même
Israël |
24.05 Michigan: Echographie
avant avortement!
Le
Michigan devrait accepter une loi exigeant de l’industrie de
l’avortement de permettre aux femmes de voir le
développement de leur enfant au moyen d’une
échographie. Car, souvent, de voir une échographie
de son tout petit, fait qu’une femme qui envisageait
d’avorter change d’avis.
Le Michigan pourrait voter cette disposition (House Bill 4446)
dès cette semaine. Les partisans de l’avortement
s’opposent à cette loi et Sarah Scranton, directrice en
charge du Planning Familial au Michigan a déclaré au
journal Flint que : « Nous ne pensons pas que les
politiciens doivent jouer au docteur ". Mais le
républicain David Robertson, qui parraine cette proposition
signale que les femmes ne sont pas obligées de regarder
l’échographie. « Il n’y a rien dans la
loi qui obligerait la femme à regarder l’image. La
décision est la sienne entièrement " a-t-il
déclaré au journal.
Judy
Climer, présidente de 'Droit de Vivre' à Flint, dit
qu’elle a demandé à Robertson d’introduire
cette mesure quand elle a réalisé que les femmes qui
envisageaient d’avorter ne recevaient pas d’information sur
le développement fœtal avant de prendre leur
décision. Kasie Huffman, 22 ans, de Flint, a
déclaré à son journal local qu’elle avait
envisagé d’avorter jusqu’à ce qu’elle
voie l’image échographique de son
bébé : « Dès que j’ai vu
l’échographie, il a été hors de question que
j’avorte ! " Huffman est maintenant
à 4 mois de grossesse.
Nouvelles échographies 3D par ultrasons |
24.05
Naissance
anonyme, une nécessité pour la Suisse
Ne
plus laisser les mères en détresse à l'abandon.
C'est une femme, la conseillère nationale socialiste schwytzoise
Josy Gyr qui a réagi la première
à la détresse maternelle, brisant le mur
d'indifférence encore si haut dans notre pays.
On ne peut pas se
voiler la face indéfiniment, des abandons et des infanticides
ont lieu, il faut faire quelque chose, dit en substance la
conseillère nationale.
Quand ce sont les
cantons dits "primitifs" qui s'attaquent à l'évolution
des mentalités, c'est vraiment qu'il y a urgence.
Entretien (en allemand)
Entretien (avec
traduction) |
23.05
Suisse,
naissance anonyme: La détresse sans nom
La
Suisse est à la traîne en matière d'accouchement
anonyme et les
législateurs peinent à trouver une solution satisfaisante
pour venir
rapidement en aide aux mères en détresse.
Rigidité, lenteur, évolution
difficile des mentalités, il est plus que temps pour Berne
d'adapter
ses lois à la réalité présente et bien
visible d'un nombre croissant de
femmes dans notre pays.
Soucieux
de faire avancer le débat, l'hôpital
d'Einsiedeln,
célèbre pour sa "solution" de la "fenêtre
à bébé"
organise, le 24 juin prochain, un colloque intitulé: "Naissance
anonyme, une nécessité pour la Suisse".
La
rédaction a contacté M. Schoenbaechler, directeur de
l'hôpital régional d'Einsiedeln
Entretien (en allemand)
Entretien (avec
traduction)
Programme
du colloque
Inscription
|
23.05 Le droit à la vie remet-il
l’avortement en cause ?
FAUX, répond
le Figaro qui soulige
toutefois le malaise suscité par l'article II-62 de la charte
des droits fondamentaux : «Toute personne a droit à la
vie." Faute d'une définition précise de ce qu'est
une personne, le mot pourrait-il s'appliquer au foetus dès sa
conception. Dieu nous en préserve!
Dans ce cas comme
dans d'autres, la charte reprend pour l'essentiel le texte de la
Convention européenne des droits de l'homme. Jamais, depuis, ce
«droit à la vie" n'a été
utilisé pour restreindre le droit à l'IVG. La cour
chargée de faire respecter cette Convention, sise à
Strasbourg, a toujours refusé de l'interpréter comme
prohibant l'avortement.
Stéphane
Marchand, l'auteur, souligne encore que le droit à
l'avortement n'est pas reconnu par la Constitution, et cela pour une
raison simple : plusieurs membres de l'Union européenne ne le
reconnaissent pas et auraient donc refusé cette clause. En
Irlande et à Malte, l'IVG reste illégale. Au Portugal et
en Pologne, elle n'est autorisée que dans certaines
circonstances, par exemple si la vie de la mère est en danger.
En Pologne, elle a été interdite après la chute du
régime communiste, puis réautorisée de
manière restrictive.
Dans son dernier
numéro de mai 2005, SOS Tout Petits rappelle que, si la charte
précise que: "Toute personne a droit à la vie et (que)
nul ne peut être condamné à la peine de mort ni
exécuté", elle ne dit rien des enfants à
naître.
Encore beaucoup de chemin à faire pour plus de dignité
humaine.
plus
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