Torture & ‘Mariage pour tous’ : Plainte contre le Ministère public fribourgeois pour falsification de preuves

Dans son empressement à satisfaire aux ordres des grands prêtres de la répression de l’homophobie, le procureur ‘ad hoc’, Sophie Moeschler, le doigt sur la couture, n’a pas rechigné à quelques aménagements…

Nous en sommes là, en 2023, le Moloch de la « statistique en matière d’agressions LGBTI+phobes » du Ministère public fribourgeois réclame des victimes, ou plutôt des coupables, au point qu’il faut en inventer pour matérialiser ce qui, faute, manifestement, d’être une réalité, n’en reste pas moins, pour ces gens-là, une priorité. Il faut bien réprimer, écraser, oppresser.

Voilà pourquoi, pour s’économiser un timbre (ils augmentent…), Sophie Moeschler fera amener – et rosser –, pendant une quinzaine d’heures, un père de famille handicapé qui n’avait rien demandé et, surtout, visiblement, rien fait. Aux dernières nouvelles, il ne sort plus et ne s’en est toujours pas remis.

Que lui reproche-t-on ? Nous vous en parlions ici, cette phrase :

Ah parce deux mâles blancs façon colons qui achètent un gamin à une équipe de maquereaux en blouse blanche qui louent le ventre d’une miséreuse analphabète, ce n’est pas archaïque pour vous ça.

Qui, rappelons-le, constitue une critique de la GPA et du trafic d’enfants et ne dit pas un mot de cette sacro-sainte orientation sexuelle qu’il est désormais interdit de mentionner sans louanges.

Qui se souvient encore de cette saillie magnifique de la brochure du Conseil fédéral, en 2020, qui jurait ses grands dieux que la libre expression, le débat « démocratique », ne seraient pas atteints ?

Même si la discrimination publique en raison de l’orientation sexuelle est interdite (verboten dans la version allemande ; ndlr), il restera possible d’exprimer des opinions critiques. On pourra continuer de mener des débats d’opinion, comme actuellement sur le « mariage pour tous », par exemple. On pourra également continuer […] d’exposer des points de vue divergents.

Vous voilà renseignés.

Léger accent

La manœuvre est toute de tact et de subtilité, il faut le reconnaître, qui ne tient que dans l’adjonction de l’un de ces petits accents que notre époque veut aujourd’hui réviser. Comme quoi il n’y a pas que les opinions.

La version de l’acte d’accusation :

Vous ne remarquez rien ? Mais si, voyons, « colon » devient « côlon », et ce qui se voulait une critique crypto-marxiste des nouvelles formes d’esclavage sexuel contemporaines se trouve soudainement changé en éructation rageuse de haine coloscophobe. Aussi simple que cela. Au point que l’on en est à se demander s’il ne tombe pas une prime à chaque fois qu’un agent de l’Etat peut cocher la case « LGBTI+phobes ».

La plainte pénale pour faux dans les titres et abus d’autorité est partie aussi sec. Si l’on ose encore se permettre…

La Rédaction