Air Glaciers : Injection forcée, le nom du poison

Par ordonnance du tribunal, la compagnie Air Glaciers a été contrainte de livrer le nom du produit injecté à un handicapé, contre son gré, le 9 mai dernier. Sans le moindre examen diagnostic, Air Glaciers SA conteste aujourd’hui, par avocat interposé, les effets secondaires constatés.

Midazolam, cinq fois la dose requise, en injection rapide, sinon violente au vu des projections de sang. L’ordonnance du Tribunal de Sion du 16 mai a permis d’obtenir le nom de ce sédatif lourd qu’Air Glaciers a injecté de force à un père de famille autiste de 50 ans et qu’elle refusait de dévoiler pour des raisons qui restent totalement troubles sinon obscures. A préciser qu’Air Glaciers ne fournit aucun élément concret à l’appui de son affirmation et demande qu’on la croie sur parole.

Ce produit est LA substance qu’il convenait de ne pas administrer à un autiste, qui plus est avec un passif cardiaque et intolérant aux benzodiazépines. Le Dr Benjamin Ehresmann a coché toutes les cases, en pleine connaissance de cause, après celles de la convention contre la torture, voire du code de Nuremberg, en admettant de piquer de force un handicapé sans défense.

Celui-ci a eu beau refuser explicitement tout consentement, signifier ses allergies, Ehresmann objecte d’une « décision de justice ». Quand sa victime demande à la voir, il jette à la cantonade : « La justice, c’est moi ! » avant de planter l’aiguille juste à côté du cœur, provoquant l’hilarité des séides gantés de noir, qui s’acharnent encore sur ses membres et s’échinent à lui maintenir la tête en arrière, obstruant sa trachée – une technique connue de simulation d’étouffement – pour créer des réflexes de survie, comme d’un noyé qui se débattrait, que le bon Docteur Ehresmann peut enfin interpréter comme de l’agitation psychiatrique. Et hop, en avant les cinq doses. Nous y reviendrons.

Les effets sont immédiats, douleurs persistantes dans la poitrine, nausées, vertiges, pertes de sensation dans les extrémités des membres inférieur et supérieur gauches. Tous symptômes signifiés avant même de connaître la substance et qui, ô surprise, se retrouvent tous listés au rang des effets secondaires documentés.

Qu’à cela ne tienne, sans même examiner le ‘patient’, Air Glaciers, qui prend les moyens de sa défense, envoie un… avocat, Stéphane Jordan en l’occurrence, pour contester l’existence même des effets secondaires. Oui, la même équipe qui, pas plus tard que l’an dernier, nous enjoignait encore, entre deux séances d’applaudissements aux balcons, d’obéir et se soumettre, sans discussion, à la ‘science’, pose aujourd’hui des diagnostics à distance par avocat interposé ; pensée magique, délire de toute-puissance.

Pour ces braves gens, la vérité n’est qu’une notion abstraite qui doit les servir ou disparaître.

La Rédaction

 

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